Lauréate du Prix Women In Motion pour la Photographie 2024 – .

Lauréate du Prix Women In Motion pour la Photographie 2024 – .
Lauréate du Prix Women In Motion pour la Photographie 2024 – .

Le mardi 2 juillet 2024, le Les rencontres arlésiennes et Sec remettra le Prix Femmes en mouvement au photographe japonais Ishiuchi Miyako, au Théâtre antique d’Arles. A l’occasion de cette soirée spéciale, elle présentera son travail et partagera avec le public son parcours et son regard sur la place des femmes dans la photographie et dans la société.

Le sujet de la représentation féminine est présent de manière subtile mais puissante dans l’œuvre d’Ishiuchi Miyako. Elle critique notamment l’objectivation des femmes en prenant le corps féminin et en en faisant le sujet de son art. Ses photographies célèbrent les imperfections, les cicatrices et l’âge, en opposition aux canons de beauté tels que représentés dans les médias grand public. En présentant des scènes intimistes, Ishiuchi Miyako invite les spectateurs à s’interroger sur leurs propres perceptions de la féminité, du féminin et de la place de la femme.

À PROPOS D’ISHIUCHI MIYAKO

Née dans le district de Gunma, au Japon, en 1947, Ishiuchi Miyako a grandi à Yokosuka, dans le district de Kanagawa. En 1979, elle remporte le 4e Prix ​​Kimura Ihei pour son travail Appartement. En 2005, elle représente le Japon à la Biennale de Venise avec sa série de la mère, une série de photos représentant des objets hérités de sa défunte mère. L’année 2007 marque le début de sa série Hiroshima/hiroshima, une série d’images d’objets ayant appartenu aux victimes de la bombe atomique (hibakusha), qui lui valut une renommée internationale. En 2013, elle remporte la Médaille d’honneur du Japon au ruban violet, puis en 2014, le Prix international de la Fondation Hasselblad (considéré comme le « Prix Nobel de la photographie »).

Expositions récentes d’Ishiuchi Miyako : Les ombres de l’après-guerre (Musée J.Paul Getty, Los Angeles, 2015), Grain et image (Musée d’art de Yokohama, 2017), Ishiuchi Miyako (Each Modern, Taïwan, 2022), Ishiuchi Miyako (Stills, Édimbourg, Royaume-Uni, 2022) et l’exposition collective Traversée de Roppongi (Mori Art Museum, Tokyo, 2022). Son livre de photographies Frida: Love and Pain (Iwanami Shoten) a été publié en 2016. Les œuvres d’Ishiuchi Miyako sont exposées dans les collections permanentes du Musée national d’art moderne de Tokyo, du Musée métropolitain de la photographie de Tokyo, du Musée d’art de Yokohama, du Musée d’art moderne de New York, du Musée J. Paul Getty et de la Tate Modern.

LES FEMMES EN MOUVEMENT LABO 2024
QUELLE JOIE DE VOUS RENCONTRER, PHOTOGRAPHES JAPONAIS DES ANNÉES 1950 À NOS JOURS

Pour sa troisième édition, le Femmes en mouvement LAB mettra en avant des femmes photographes japonaises. Première exposition collective consacrée à leur histoire en France, Quelle joie de te voir, Photographes japonais des années 1950 à nos jours présente les travaux de vingt-cinq photographes dont Kawauchi Rinko, Nagashima Yurie, Sugiura Kunié, Ushioda Tokuko et Yamazawa Eiko. Organisé par Lesley A. Martin, Takeuchi Mariko et Pauline Vermare, et produit par Aperture et les Rencontres d’Arles.
Cette exposition se tiendra à l’Archevêché d’Arles. Il sera accompagné de la publication de l’ouvrage Femmes photographes japonaises des années 1950 à nos jours. Réalisé par Lesley A. Martin et Pauline Vermare, avec Carrie Cushman, Kellie Midori McCormick et Mariko Takeuchi, ce premier livre consacré au sujet sera publié aux Éditions Textuel pour la version française et Aperture pour la version anglaise, Je suis si heureuse que vous soyez ici, femmes photographes japonaises des années 1950 à nos jours.
Pour le deuxième programme LAB, initié en 2021, Kering et les Rencontres d’Arles ont soutenu un travail de recherche visant à favoriser l’exploration des archives de Bettina Grossman menée par l’artiste Yto Barrada, à travers une œuvre éponyme, Bettineet une exposition de son travail proposée lors du festival en 2022.

www.rencontres-arles.com

 
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