L’association Guy Brunet Paravision vient d’écrire à la Drac et aux collectivités pour que la fresque réalisée sur la maison de l’artiste Viviézois soit sauvée, et pour la création d’un musée.
La notoriété de l’artiste viviezois Guy Brunet, aujourd’hui âgé de 79 ans, ne cesse de croître. Depuis l’âge de 7 ans, il développe son propre univers – Paravision – autour de l’âge d’or du cinéma américain du milieu du XXe siècle. Il crée ainsi des figurines représentant ses actrices et acteurs préférés, pour les faire jouer dans les films d’animation qu’il réalise après avoir écrit les scénarios.
C’est dans sa maison de Viviez-Pont qu’il installe son atelier, même s’il installe régulièrement ses outils sur le trottoir de l’avenue Adam-Grange, pour créer ses personnages, devant la fresque de 5,20 m sur 2,40 m réalisée sur le revêtement recouvrant le portail de sa maison.
Pourquoi cette fresque est importante
« Ce travail est essentiel dans la carrière de Guy Brunet. C’est grâce à cette fresque qu’il réalise sa première exposition. A cette époque, il n’y avait pas de déviation Viviez et tout le trafic routier passait devant son domicile. C’est alors qu’il fut remarqué par Pascal Saumade, galeriste à Sète, et commissaire d’exposition au Miam (musée international des arts modestes) à Sète. . depuis, il a été exposé dans de nombreux lieux, y compris à l’international. Sa récente exposition à Villeneuve-d’Ascq a attiré plus de 60 000 visiteurs et suscité des critiques élogieuses dans de prestigieuses publications culturelles.expliquent Alain Solignac, Lilian Bathelot et Jean-Louis Calmettes, respectivement président, secrétaire et trésorier de l’association Guy Brunet Paravision, créée en 2016 dans le but de « permettre à l’artiste Guy Brunet de pouvoir créer et travailler en toute sérénité à Viviez dans des lieux adaptés à son quotidien et à son art ; permettre la création d’un musée à Viviez afin de mettre en valeur l’œuvre picturale et cinématographique ; de créer diverses animations autour de l’œuvre de Guy Brunet afin de faire connaître cet artiste au niveau régional, national et international. On se souvient du film « La Fabuleuse Histoire de Paravision », réalisé par Lilian Bathelot et Renée Garaud en 2013 ; qui a remporté le prix Fifigrot la même année ; et qui a été diffusé à plusieurs reprises par Canal+.
L’association se dit inquiète pour l’avenir de la maison de Guy Brunet, qu’il n’habite plus et que la mairie a décidé d’acheter, ainsi que d’une deuxième maison en mauvais état, appartenant également à la famille Brunet, attachée au d’abord.
« Une fresque emblématique »
L’association vient d’écrire à la Drac (direction régionale des affaires culturelles) et aux collectivités : « Il faut conserver cette fresque emblématique dont un fac-similé a été réalisé pour les expositions de Guy Brunet. Nous recherchons une volonté politique qui s’empare du projet et lui donne les moyens, c’est-à-dire mettre en place une structure capable de créer un centre pour abriter ces ouvrages et les rentabiliser. Nous communiquons régulièrement de manière constructive avec la mairie, grâce à qui nous avons pu mettre à l’abri les œuvres de Guy, que plusieurs musées lorgnent. Le maire fait partie de l’association.
Jean-Louis Denoit, mayor of Viviez reassures: « Nous avons mis à disposition de l’association un local pour stocker les œuvres. Le rachat par la mairie des deux maisons Brunet est en cours, afin d’en garder le contrôle. Nous sommes au stade du diagnostic. J’ai répondu à la lettre, très intéressante, de l’association : la maison qui s’est effondrée sera démolie car dangereuse. L’autre, l’ancienne maison et atelier de Guy Brunet, fera l’objet de préservation et de réflexion pour examiner les aménagements à prévoir. lieu. peut intervenir, y compris pour des travaux. J’ai écrit en ce sens au président de la communauté de Decazeville, une communauté porteuse de culture.