Piotr, pilote de drone de haut vol passé maître dans l’art de sublimer la montagne d’Aix Sainte-Victoire

Piotr, pilote de drone de haut vol passé maître dans l’art de sublimer la montagne d’Aix Sainte-Victoire
Piotr, pilote de drone de haut vol passé maître dans l’art de sublimer la montagne d’Aix Sainte-Victoire

La plus belle montagne du monde… Piotr Glabe n’abandonne pas et le revendique à 100%, la Sainte-Victoire a quelque chose de spécial que les autres massifs n’ont pas. Ses couleurs changeantes, rouge, orange, rose, selon les saisons, l’heure, du lever au coucher du soleil, l’enchantent à chaque fois qu’il se lève pour la photographier. Si l’été est trop chaud, et son accès est réglementé en raison du risque d’incendie, les autres saisons sont bien plus enchanteresses, avec la brume, la neige, les couleurs automnales ou l’arrivée du printemps, en fleurs.

Cézanne des temps modernes

Originaire de la région lyonnaise, cet ingénieur chez Airbus Helicopter spécialisé dans la conception d’intérieurs d’hélicoptères, a fait de Sainte-Victoire sa muse. Une sorte de Cézanne des temps modernes, obsédé par ce bloc de pierre qu’il immortalise non pas sur toile mais en photos et aujourd’hui par drone.

L’histoire de Piotr commence il y a 10 ans, avec un appareil photo. Un hobby qu’il entretient et qu’il apprend seul, toujours désireux de retrouver le plus beau paysage pendant ses vacances, avant ou après le travail. Il aime s’immerger, découvrir de nouveaux sentiers, se retrouver seul, face à la nature. “Depuis que je prends des photos, je suis beaucoup plus attentif à tout ce qui m’entoure” il a souri. Après cinq années de photographie, et après avoir parcouru la région, il a souhaité s’orienter vers quelque chose de nouveau, plus particulièrement vers les drones, offrant plus de possibilités et plus de sensations. “En photos, on marche beaucoup mais avec le drone, on peut facilement explorer d’autres endroits inaccessibles à pied”, souligne-t-il.

Il achète donc un drone stabilisé, « un peu par hasard et un peu comme beaucoup de monde ». Il apprend tout seul à s’en servir, grâce notamment à des tutoriels sur internet, des blogs et vlogs qu’il déniche ici et là. Très vite, il voit le potentiel et les possibilités que lui ouvre la machine. « Nous recherchons toujours la composition parfaite sur les photos mais nous restons au ras du sol. Avec le drone, on monte plus haut, sauf que le stabilisé était devenu trop statique pour moi.

 
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