L’exposition phare de l’Olympiade culturelle, « Exploits, chefs-d’œuvre » s’expose aux Frac Sud, au Mac et au Mucem

L’exposition phare de l’Olympiade culturelle, « Exploits, chefs-d’œuvre » s’expose aux Frac Sud, au Mac et au Mucem
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A l’approche des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, dont certaines épreuves auront lieu cet été à Marseille, l’ambition est grande : entrer dans l’histoire. Il n’y a en effet jamais eu d’équivalent sur le territoire national. Une exposition sur 3 000 m² répartis sur trois lieux, respectant leur identité, interrogeant avec malice les liens entre art et sport, proposant de multiples entrées pour chatouiller les curiosités, mélanger les publics et en attirer de nouveaux. Placé sous la direction générale de Jean-Marc Huitorel, Exploits, chefs-d’œuvre s’ouvre aujourd’hui au Frac Sud – sous la houlette de la commissaire générale associée et directrice Muriel Enjalran -, au Mucem et au Mac.

Près de 350 œuvres de 100 artistes français et étrangers portent un regard critique, décalé, fasciné ou humoristique sur ce véritable phénomène de société qu’est le sport, en prenant «une place de premier plan dans nos sociétés contemporaines mais aussi dans l’art depuis la fin du XXème siècle, même s’il y a toujours eu un dialogue entre ces deux domaines», commente Jean-Marc Huitorel, qui travaille sur le sujet depuis plus de 25 ans. Le critique d’art, d’origine bretonne, souhaitait concilier culture populaire et culture savante, tout en maintenant une exigence artistique élevée. “C’est en proposant des œuvres de qualité que nous avons une chance de toucher les gens.», a-t-il déclaré, espérant que le projet bénéficiera du contexte porteur, «une opportunité et non de l’opportunisme« .

Nommée dès le début de l’aventure, il y a 3 ans, comme experte auprès du comité d’organisation olympique, Muriel Enjalran a invité ce spécialiste et a réuni les trois institutions pour «rapprocher les publics de l’art et du sport avec une réelle ambition scientifique et sociologique» comme en témoigne le catalogue très complet de l’exposition (coédition Mucem/Dilecta). “Il s’agit du plus grand projet d’art contemporain au niveau national de cette Olympiade culturelle», confirme Dominique Hervieux, directrice de la culture de Paris 2024, qui parle d’un «une collaboration passionnante entre l’État et les collectivités. Nous espérons que cette incroyable vitalité à résonance planétaire laissera un héritage sur tout le territoire.

Une performance pour un territoire connu pour ses chicayas politiques et qui n’est pas parvenu à profiter pleinement de la dynamique de 2013. Présidente du Frac Sud, Caroline Pozmentier-Sportich insiste, au nom de la Région, sur cette volonté de «s’unir, s’appuyer sur l’esprit du collectif : la démocratisation n’a de sens que lorsqu’elle se fait localement et cet événement olympique permet d’irriguer le territoire régional jusque dans les zones blanches« . Le moment de l’évaluation, à l’automne, dira si l’épreuve est transformée.

Du 26 avril au 8 septembre.

 
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