Décédée prématurément en 1989, l’ancienne étudiante des Beaux-Arts de Nîmes Anne Tournecuillert est exposée pour la première fois.
Étudiante aux Beaux-Arts de Nîmes dans les années 1980, Anne Tournecuillert décède prématurément à seulement 24 ans en 1989. En quelques années, elle peint une centaine de tableaux d’une œuvre prometteuse à découvrir pour la première fois à Nîmes avec une triple exposition chez Prolé, au Cercle de l’avenir et à l’atelier de Nicole Bousquet.
Depuis des années, sa famille se bat pour montrer ses peintures, influencées par l’expressionnisme. Dans une période très marquée par l’abstraction et les Supports/Surfaces, la jeune Anne Tournecuillert se tourne vers la figuration, affirmant une personnalité forte et singulière.
L’influence de l’expressionnisme
Les grands formats réunis chez Nicole Bousquet s’imposent avec une présence tourmentée. Le plus souvent sur des planches, avec un style vif et mouvementé, elle superpose des images, des visages, des ambiances étranges. Sa tauromachie témoigne d’un goût pour le mouvement. Ses portraits cristallisent les émotions. Anne Tournecuillert réduit sa palette aux tons sombres, laissant une partie du tableau en réserve pour une œuvre d’une énergie puissante et urgente.
