Cette oasis de Saint-Domingue respire l’élégance tropicale

Cette oasis de Saint-Domingue respire l’élégance tropicale
Cette oasis de Saint-Domingue respire l’élégance tropicale

La Julia, un quartier huppé de Saint-Domingue, la capitale de la République dominicaine, a récemment accueilli un couple d’origine espagnole à la recherche d’un nouveau foyer dans la ville qu’ils aiment tant. Lassés de leur appartement, ils ont demandé à l’architecte madrilène Isabel López-Quesada et à sa collaboratrice Marta Marín de concevoir une résidence de plain-pied adaptée à leur famille. Enthousiasmés par ce projet ambitieux, les deux experts se sont lancés dans l’aventure. « C’est spacieux, lumineux et aéré »explique Isabel López-Quesada à propos de la maison en forme de L, qui a pris forme au cours des deux années suivantes.

Plutôt que d’opter pour une ambiance caribéenne traditionnelle, l’équipe de conception a choisi de créer une résidence résolument urbaine. Les intérieurs sophistiqués et texturés sont remplis de détails modernes, comme les textiles à motifs botaniques dans la salle à manger quotidienne, les luminaires en forme de palmier de Maison Jansen dans la salle de bain d’invités en toile de Jouy et les espaces immaculés qui évoquent subtilement l’atmosphère tropicale. Les architectes ont accordé une attention particulière à l’emplacement du projet, souvent soumis aux tempêtes et aux ouragans. « Nous sommes à quelques kilomètres de la mer, donc les conditions météorologiques influencent fortement notre conception »souligne Isabel López-Quesada.

L’ensemble du bâtiment a été surélevé pour éviter les inondations et de solides portes-fenêtres ont été installées pour résister à la pluie et aux vents violents. Toutes les ouvertures sont équipées de toiles en raphia philippin, protégeant les tissus et les œuvres d’art du soleil intense de la République dominicaine. De plus, un grand porche côté sud, meublé d’une table et de chaises pour les repas en plein air, offre un agréable refuge contre la chaleur.

Des boiseries laquées et un sol en pierre tristone sur mesure accentuent l’escalier majestueux du couloir. À côté, une table vintage en noyer ornée de vases en bakélite trône devant un tableau sombre du regretté artiste dominicain Paul Giudicelli.

L’entrée, ornée d’urnes anciennes et de lanternes françaises, captive d’abord les visiteurs avec un cabinet de chinoiserie laqué dans un petit hall lambrissé de bois. D’autres trésors se dévoilent ensuite, comme l’escalier spectaculaire, accentué par une élégante balustrade en fer, qui mène aux chambres du couple et de leurs trois enfants. Un deuxième escalier, plus fonctionnel, est souvent utilisé par les enfants et le personnel. Eclairé par des miroirs qui reflètent abondamment la lumière, le grand couloir est spacieux et accueillant, évoquant l’atmosphère intime d’un hôtel de charme.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV La CNAICI envoie une réponse brève à l’OACI
NEXT Galeries du week-end à Montréal | Montréal sous le signe de l’art contemporain