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Au Musée de la Photographie : Jimmy Frédéric : Comme un anniversaire

Au Musée de la Photographie : Jimmy Frédéric : Comme un anniversaire
Au
      Musée
      de
      la
      Photographie
      :
      Jimmy
      Frédéric
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      Comme
      un
      anniversaire
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Recto-verso. Avec les couleurs, Jimmy Frédéric est capable à la fois d'un rendu « vieille école ».Tout comme les ambiances psychédéliques, libérées des codes, des contraintes. Pour que les sensations l'emportent, le vertige de la liberté de s'exprimer. La liberté conquise à 70 ans.

C’est cette dualité saisissante que Jimmy Frédéric expose au Musée de la Photographie, rue du Vieux Conseil, à Port-Louis. Les œuvres regroupées sous le titre 70 Berges seront visibles jusqu’au vendredi 13 septembre.

Retraçant son parcours pictural, Jimmy Frédéric explique : « Au début, je faisais des choses figuratives, voire old school. Mais parfois, je me permets de changer les choses. » Petit-fils et fils d'artiste, Jimmy Frédéric est le premier de la famille à exposer ses œuvres hors des murs de la maison. « Ils faisaient des aquarelles, des natures mortes. » Mais les paniers de fruits « vieux jeu »il n'aime pas ça. Il préfère largement « lumière, plein air ».

Jimmy Frédéric affirme avoir fréquenté le groupe du samedi avec Roger Charoux pendant un certain temps. Mais un deuil a mis fin à ses sorties hebdomadaires. « Je n’ai pas peint pendant des années. Quand j’ai recommencé, j’ai peint des tableaux sombres. Ils sont chez moi, je ne les expose pas. » Maintenant qu'il a « a recommencé à fleurir »L'effet est directement visible sur la toile, note l'artiste. La preuve en est le tableau intitulé Espoir. Son pendant, Désespoir, peint pendant la pandémie de Covid-19, n'est pas inclus dans l'exposition, bien rangé dans sa collection personnelle.
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« Au collège, j’étais bon en dessin et je voulais étudier l’art. Mais mes parents m’ont conseillé de me diriger vers les sciences, car elles avaient un meilleur avenir. » Quand on demande à Jimmy Frédéric s'il est un artiste frustré, il se contente de rire. Avant de nous raconter qu'il s'est installé en Australie en 1982, où il a mené une longue carrière d'informaticien. « Je suis maintenant de retour à l’île Maurice, mais j’ai toujours un pied en Australie. » À l'île Maurice, il fait des allers-retours entre la maison d'Albion et la “camp” in Tombeau Bay.

Concentrons-nous sur ses symétries. Les colonnades de la Banque de Maurice qu'il rend alignées avec les palmiers royaux de la Place d'Armes. Un phare qui s'appuie sur le côté opposé de l'arbre qui se trouve à l'autre extrémité du tableau. « Je respecte les lignes de fuite, la perspective, les proportions. Je suis toujours un peu bloqué par ça. »il confie.

Ce que démentent catégoriquement toutes les œuvres qu’il appelle ses peintures. “inhabituel”. « Ce n’est pas abstrait, c’est moderne. Je suis plutôt impressionniste. » Avec ses mauves et ses oranges complémentaires qui reviennent dans plusieurs tableaux. Un bleu profond pour une maison de pêcheur australien qui rappelle une case créole locale.

Le rendu est totalement différent des paysages. L'artiste nous aspire dans un Vortex chatoyant. Il nous invite à l'ombre d'un eucalyptus arc-en-ciel australien. « J'ai amplifié les couleurs. » A l’île Maurice, Jimmy Frédéric n’avait jusqu’alors exposé qu’en groupe. A 70 ans, il expose pour la première fois en solo 28 œuvres sur son île natale.

 
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