Sept artistes exposent au Réservoir avec « (Dé)construction »

Déconstruire pour mieux reconstruire. Casser, coller, meuler, souder… Cet automne, la galerie sétoise Le Réservoir propose une nouvelle exposition, bien nommée (De)constructionvisible du mardi au samedi, jusqu'au 23 novembre. Sept artistes, architectes d'imaginaires bruts, présentent leurs œuvres dont les médiums sont aussi variés que leurs styles et leurs idées : bois, plexiglas, toile, ciment, etc.

Sept natives d'Elena Salah

Thomas Canto associe ainsi dans ses œuvres peintures et fils de nylon, qui défragmentent son travail, segmentent l’espace et offrent au spectateur une vision multicouche de la réalité urbaine. Des illusions d’optique aux accents très futuristes. Photographe et plasticien évoluant entre Paris et Montpellier, Jules Hidrot, lui aussi, provoque le questionnement du spectateur, en brouillant, avec ses photographies de paysages urbains à l’envers, ses repères.

Jean Denant de Sète, pour qui « la déconstruction est un thème naturel », présente plusieurs œuvres dans lesquelles il indique avoir « Je voulais questionner le thème des murs durs, qu’ils soient physiques ou psychologiques. » Autre sétoise, seule femme de l’exposition, Éléna Salah travaille sur les ruines et la notion de traumatisme. Outre ses photos imprimées sur papier Canson dont elle gratte certains contours, l’artiste présente également des céramiques reproduisant des morceaux de ruines.

Mathieu Bureau, Olivier Secretan et Julien Barriol (ou NoLuck) complètent cette exposition qui questionne le processus de construction, de déconstruction et de reconstruction.