Du 7 au 29 septembre, la commune suisse de Vevey, au bord du lac Léman, accueillera la biennale de photographie « Images Vevey ». Durant trois semaines d’expositions, plusieurs dizaines d’artistes du monde entier se réuniront autour du thème « (dé)connecté ».
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Comment évaluons-nous notre rapport à l’image ? Entre analogique et numérique, sommes-nous connectés ou déconnectés ? Autant de questions auxquelles se posent les visiteurs au fil de leur déambulation dans les espaces d’exposition de la biennale « Images Vevey ».
Du 7 au 29 septembre, le festival, qui se déroule au bord du lac Léman, invite les spectateurs à voyager à travers une cinquantaine d’expositions sur le thème cette année du « (dis)connected », signifiant « connecté / déconnecté ».
A deux pas du lac Léman, un jeune couple suisse expose les photos de leur première collaboration. Nicolas et Sabine, deux photographes, reviennent sur leur première année de vie commune.
Le couple de photographes Nicolas Polli et Sabine Hess dévoile des photos de leur vie quotidienne durant leur année commune.
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© Images Vevey/Nicolas Polli et Sabine Hess
«Voir à travers un objectif nous permet de parler de tous les thèmes dont nous avons du mal à parler en couple. Cela nous permet également de choisir les moments de notre vie car nous prenons beaucoup d’images et nous choisissons ensuite quels moments nous appartiennent le plus.“, explique Nicolas Polli, photographe et auteur de l’exposition “Un lit, deux couvertures, soixante-seize règles”.
Photos de pieds, couvertures, lits et autres éléments du quotidien avec, sous chaque photo, une règle à suivre pour vivre en harmonie dans votre couple.Assurez-vous que votre partenaire reçoive suffisamment de nutriments.« , peut-on lire sous un cochon qui se roule dans le pré.
À travers cette déambulation humoristique et intimiste, Sabine et Nicolas partagent leurs réflexions sur le quotidien. Une réflexion partagée et connectée qui contraste avec la déconnexion proposée par l’exposition voisine : c’est un voyage en Inde au cœur des communautés marginalisées et de leurs traditions ancestrales.
L’artiste Gauri Gill a choisi de déconnecter le visiteur de son monde contemporain en capturant des masques traditionnels fabriqués dans un village en Inde.
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© FTV
Un changement de décor, Aleksandra Mir en propose également dans son projet. Installé dans une salle néo-baroque, elle dévoile un avion géant plus léger que l’air. Gonflé à l’hélium, l’appareil poursuit son tour du monde à Vevey.
«A chaque fois que nos visiteurs entrent dans la salle, il exprime un autre état d’esprit. Il est comme un personnage de bande dessinée qui va se gonfler ou se dégonfler, qui a atterri dans de nombreux endroits du monde, à commencer par la Tour Eiffel, les Invalides…” déclare Stefano Stoll, directeur de la biennale “Images Vevey”.
Lors de son tour du monde, l’avion d’Aleksandra Mir a atterri dans le jardin des Tuileries à Paris.
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© Images Vevey/Aleksandra Mir
En 20 ans, cet avion a parcouru le monde et s’est posé sur le tarmac de l’aéroport de Zurich. Phases d’atterrissage capturées par la photographe Aleksandra Mir dans un monde qui connecte et déconnecte.
