œuvres monumentales de Jorge Dubon exposées ce week-end

œuvres monumentales de Jorge Dubon exposées ce week-end
œuvres monumentales de Jorge Dubon exposées ce week-end

Station n°18, œuvre de Jorge Dubon créée pour les Jeux Olympiques de Mexico 1968.

Repro CL


La sculpture réalisée sur un rond-point de Clermont-Ferrand.

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Jorge Dubon, né au Mexique en 1938, a étudié l’art et l’architecture à Mexico. Il a continué à l’Institut d’urbanisme de Paris, à Londres, puis à New York. Il s’est fait connaître en 1968 lors des Jeux olympiques de Mexico. À cette occasion, il a créé une sculpture monumentale en béton à proximité du stade. Il a continué à se faire remarquer avec des œuvres en métal à Mexico en 1971. En 1983, à l’occasion du bicentenaire de l’indépendance des États-Unis, il a créé deux grandes sculptures en séquoia. En 1988, pour les Jeux olympiques de Séoul, il a également créé ici des sculptures monumentales.

Il travaille principalement le bois (l’acajou platane), le métal et la pierre (souvent le marbre). Il s’inspire aussi parfois de l’art de ses ancêtres aztèques. En France, une de ses sculptures trône sur un rond-point de Clermont-Ferrand, une autre à Oléron Sainte-Marie, allée du fronton. D’autres sont visibles en Hongrie, en Belgique, en Andorre, à Madrid, à Anvers, etc. « Il souhaitait que ses œuvres soient accessibles gratuitement au public », explique son fils Basile.

Bois scié à la chaîne

En 1968, Jorge Dubon rencontre une jeune Française qui fait de l’interprétation lors des Jeux olympiques au Mexique. Cette jeune Française est originaire de Saint-Sornin en Charente. En 1972, leur fils Basile naît au Mexique. Quelques mois plus tard, la famille déménage en région parisienne. « J’ai passé toute mon enfance entouré de sculptures. Si mon père avait ce pied-à-terre en région parisienne, il parcourait aussi le monde pour répondre à la demande de création de sculptures, je restais parfois des mois sans le voir », explique Basile.

« L’art fait revivre ce que la nature ne parvient plus à maintenir biologiquement actif ou en mouvement. »

Les sculptures présentées ce week-end à Montbron sont en métal et en bois. L’artiste a travaillé le bois à la tronçonneuse, souvent sur un tronc d’arbre entier. L’œuvre peut être articulée, dépliée. « Ces sculptures ne sont que de la matière revenant à une nouvelle vie. L’art fait revivre ce que la nature ne peut plus maintenir biologiquement actif ou en mouvement », expliquait alors le sculpteur.

Basile Dubon s’est installé à Montbron en 2015. Un petit retour aux sources de sa famille maternelle. Il passe une partie de ses vacances à Pervilles de Saint-Sornin. « J’ai appris à nager dans la Tardoire à La Chaise », plaisante-t-il. À Montbron, il fait du dépannage informatique, s’intéresse à l’intelligence artificielle, et est également le fondateur et animateur de la radio « La 16 ».

C’est avec son frère qu’il décide de rapatrier les œuvres de leur père stockées en région parisienne à Montbron, et d’organiser cette exposition en accès libre à son domicile. Une bonne trentaine d’œuvres sont à découvrir.

L’exposition a lieu le samedi et le dimanche 22 septembre de 10h à 18h au 6 rue de chez Maridou à Montbron. Entrée libre. Plus d’infos : jorgedubon.art

 
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