Par
Maxime Berthelot
Publié le
25 décembre 2024 à 18h04
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C’était l’incertitude qui planait autour du terrible drame qui s’est produit dans la soirée de 24 décembre 2024à Crisenoy, à Seine-et-Marneaprès le décès d’un conducteur de TGV retrouvé sur les voies à un endroit clôturé et inaccessible de l’extérieur.
Ce mercredi 25 décembre, la SNCF a confirmé dans un communiqué de presse le suicide d’un de ses chauffeurs, précisant que ce dernier “a mis fin à ses jours en le train roulait ».
Une information qui valide la piste privilégiée ce mercredi matin par l’étage Melun qui indique que « les premières observations semblent nous amener à réfléchir à un acte de suicide du conducteur d’un TGV après la découverte d’un corps sans vie.
La SNCF précise que “les systèmes de sécurité des TGV ont parfaitement fonctionné”
Cette situation inimaginable a été à l’origine des perturbations majeures sur la ligne à grande vitesse Sud-Est, qui ont touché des milliers de passagers. Réveillon du Nouvel AnNoël, provoquant jusqu’à cinq heures de retard .
La SNCF, qui déplore un « terrible drame » qui plonge dans “deuil” toute la famille ferroviaire en ce jour de Noël, explique néanmoins que les systèmes de sécurité ont parfaitement fonctionné, permettant de « garantir la sécurité des voyageurs et du trafic des trains, le centre de gestion du trafic ayant été alerté immédiatement et automatiquement. »
“Dès qu’il a quitté son poste de conduite, les dispositifs d’arrêt automatique du train se sont activés et le train s’est arrêté”, indique la compagnie dans son communiqué publié par l’AFP.
« Les moteurs du train s’arrêtent automatiquement »
Le dispositif de sécurité, appelé « Mise en veille automatique avec contrôle d’appui » (VACMA), permet de confirmer à tout moment la présence active du conducteur dans la cabine de conduite du train. »
Pour ce faire, ce dernier doit « appuyer puis relâcher alternativement soit une pédale avec le pied, soit un contacteur avec la main », indique la SNCF.
« S’il ne relâche pas la pression toutes les 30 secondes, ou s’il n’appuie pas à nouveau sur le mécanisme au bout de 5 secondes, une alarme très forte se déclenche dans la cabine du conducteur pour le faire réagir. Il dispose alors de trois secondes pour le faire, avant les locomotives du train se coupent automatiquement leur effort de traction et leurs déclencheurs le dispositif de freinage automatique urgence. Dans le cas du drame d’hier (mardi soir, ndlr), ce dispositif de sécurité a fonctionné comme prévu. »
Confié à la compagnie de gendarmerie de Melun, une enquête judiciairea été ouvert pour recherche des causes de décès.
Maxime BERTHELOT avec l’AFP
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