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Inimaginable hier, tendance aujourd’hui : le cadeau d’occasion

Monica Marriott-Mills adore les robes de mariée et les belles choses en général. Sur TikTok et Instagram, l’influenceuse britannique de 30 ans fait la promotion d’une mode qui s’inscrit dans le développement durable, notamment de seconde main. Dans un article du « Guardian », publié au début du mois, elle est citée en exemple de sa génération, les millennials, qui achètent 50 % de leurs cadeaux de Noël via les circuits de récupération.

Selon un rapport de l’application de revente Vinted, cité par le quotidien britannique, plus de la moitié des moins de 45 ans achètent des objets d’occasion une fois par mois ou plus, contre 43 % de l’ensemble des consommateurs. . Pour désigner ces objets, les anglophones utilisent un joli néologisme, « preloved », signifiant « qui a été aimé avant ».

Inimaginable hier, tendance aujourd’hui, l’achat d’un cadeau d’occasion est motivé par des considérations économiques, éthiques et écologiques. La tendance est tangible dans plusieurs pays d’Europe occidentale, notamment en . Publiés en 2023, les résultats d’une enquête de l’Ifop, société de sondage d’opinion, « 40 % des Français ont en effet déjà offert à quelqu’un un nouvel objet qu’ils avaient eux-mêmes reçu en cadeau, dont 20 % l’ont fait plusieurs fois. »

Plus généralement, quatre sondés sur dix (43%) ont déjà offert un cadeau d’occasion, dont 27% à plusieurs reprises. Pour 27% de ceux qui ont déjà offert un cadeau d’occasion, il s’agissait d’un objet qu’ils possédaient et dont ils n’utilisaient pas ou plus, mais 41% ont acheté l’objet avant de l’offrir. , 32% ayant pratiqué les deux options.

44% de ceux qui ont déjà offert des cadeaux d’occasion l’ont toujours dit à la personne qui reçoit le cadeau et 40% l’ont dit parfois, mais pas tout le temps. Au total, 8 personnes sur 10 ayant offert un cadeau d’occasion ont été transparentes sur la nature du bien proposé. De même, 79 % des personnes ayant offert ce type de cadeau ne se sont pas senties gênées ou honteuses en offrant l’article en question.

Symétriquement, on observe la même proportion (82 %) de destinataires de ce type de cadeau à qui on a dit qu’il s’agissait d’un cadeau d’occasion. 81% des personnes interrogées estiment que la personne qui a offert ce cadeau n’était pas avare, preuve supplémentaire que cette pratique est désormais légitime et acceptée dans la pratique.

 
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