Un drame qui a débuté par une dispute lors d’une soirée bien arrosée. Cinq personnes ont été mises en examen ce lundi 23 décembre, trois jours après la mort d’un homme d’une quarantaine d’années, agressé sur la voie publique à Tinqueux, près de Reims (Marne), a indiqué François Schneider, le procureur de la République de Reims, au Parisien.
Vendredi soir, un peu après 21 heures, les pompiers sont intervenus « pour une bagarre ». Sur place, ils ont découvert un homme allongé au sol avec une blessure saignante à la tête. La victime, “en arrêt cardio-respiratoire”, a été transportée à l’hôpital de Reims, où elle est décédée vers 23 heures.
Des coups au sol
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’homme a été agressé “par plusieurs individus à la suite d’une dispute”, survenue lors d’une soirée arrosée entre amis, a expliqué le procureur de la République. Lors de cette soirée, une dispute éclate à propos du comportement d’un invité envers une jeune femme.
Après avoir quitté les lieux, ce dernier est revenu avec plusieurs personnes, avant de percuter la victime, un homme d’une quarantaine d’années, qui est tombée au sol. Les coups ont continué à pleuvoir alors que ce dernier était au sol. Habitant le même quartier, ce quadragénaire, décédé sur le coup, a été présenté comme « gentil » par ses voisins, choqués par le drame.
Deux femmes mises en examen pour « défaut volontaire de prévenir un crime ou un délit »
Cinq personnes, âgées de 23 à 33 ans, ont été interpellées et placées en garde à vue le lendemain, samedi 21 décembre. Après avoir été présentées devant un juge d’instruction, ce lundi, trois personnes ont été mises en examen pour « violences ayant entraîné la mort sans intention de la provoquer » et « violences volontaires aggravées », a précisé François Schneider.
Deux d’entre eux ont été libérés sous contrôle judiciaire, le dernier a été placé en détention provisoire. Le parquet, qui avait requis la détention provisoire, a fait appel pour l’une des personnes placées sous contrôle judiciaire, a-t-il précisé.
Lors de leurs auditions, les auteurs présumés des coups n’ont pas contesté les violences, mais ils se sont « contredits sur leur gravité », a précisé le procureur. Les deux jeunes femmes, qui les accompagnaient, ont également été déférées. Ils ont été mis en examen pour « défaut volontaire de prévenir un crime ou un délit » et placés sous contrôle judiciaire.
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