« Le modèle CCOM m’a permis de mieux comprendre quand positionner quel produit »

«Quand Céline Charles, ingénieure à Sicolym’a proposé en 2021 d’être agriculteur pilote pour tester le modèle CCOM contreoïdium fraise, j’ai immédiatement dit oui parce que je n’avais pas l’impression de faire la bonne chose. Cela lui a permis de valider son outil et pour ma part de mieux comprendre quand positionner quel produit. Nous avons également pu comprendre pourquoi la dynamique de développement de la maladie était différente entre mes tunnels et mes multichapelle. J’ai pris en main l’outil car au bout de deux ans, au lieu d’attendre les conseils de Céline, j’ai réussi à choisir la bonne stratégie et Céline n’a fait que valider mes choix. En 2023, j’ai été très satisfait car j’avais très peu d’oïdium sur la variété Arabella extrêmement sensible, ce qui n’était pas le cas dans les autres opérations Sicoly.

En 2024, en revanche, c’est la catastrophe car changement de pulvérisateur en juin et les symptômes sont apparus en juillet, et l’oïdium s’est alors développé de manière incontrôlable. Un défaut de qualité de pulvérisation a ruiné toute ma production. Malgré cela, ma malheureuse expérience a permis une fois de plus de vérifier que le Modèle CCOM était exact, puisque les symptômes sont apparus aux dates prédites par le modèle et étaient d’autant plus significatifs que l’indice de risque annoncé était élevé. En 2025, je continuerai à utiliser ce modèle, car c’est un outil qui m’aide beaucoup.