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L’Ain est l’un des départements de qui a gagné le plus d’habitants

La croissance démographique dans l’Ain a tendance à ralentir mais se maintient dans les zones proches de Lyon et de Genève. Cependant, dans il apparaît en onzième position parmi les départements avec la Haute-Savoie qui enregistre la plus forte augmentation du nombre d’habitants. Chiffres à l’appui, l’Ain a gagné 32 864 nouveaux habitants entre 2016 et 2022.

Rien que depuis l’année dernière, le département a enregistré 8 087 habitants supplémentaires. À 1est janvier 2022, 671 289 habitants sont installés dans l’Ainselon les chiffres publiés par l’Insee, l’Institut national de la statistique et des études économiques. La population de référence est valable pour l’année 2025.

Bourg-en-Bresse reste la ville de l’Ain la plus peuplée

DansAuvergne-Rhône-AlpesL’Ain se classe cinquième place parmi les départements les plus dynamiquesjuste après le Rhône, l’Isère, la Haute-Savoie et la Loire. Entre 2016 et 2022, l’Ain a gagné en moyenne 5 477 habitants chaque année, soit une augmentation de 0,8 %. Ceci est dû à l’augmentation de la migration nette (0,6 %) plutôt qu’au solde naturel (0,3 %).

En résumé, les naissances diminuentmais les personnes qui choisissent de s’installer dans le département sont plus nombreuses que celles qui décident de le quitter.

Le top 5 des villes les plus peuplées de l’Ain en 1est janvier 2022

  • Bourg-en-Bresse : 42 065 habitants, soit une croissance de 0,3 % entre 2016 et 2022. Un taux toutefois inférieur à celui de la dernière période de référence (0,7 %) entre 2011 et 20216 ;
  • Oyonnax : 22 378 habitants. La démographie de la ville, située entre Bourg-en-Bresse et Genève, a cependant tendance à ralentir : le taux de croissance annuel moyen entre 2016 et 2022 est négatif (-0,1%) ;
  • Valserhône : 16 162 habitants. Tout comme Oyonnax, sa démographie est en baisse (- 0,1 %) alors qu’elle était positive (0,6 %) entre 2011 et 2016 ;
  • Ambérieu-en-Bugey : 15 554 habitants. La commune affiche un taux de croissance annuel moyen de 1,7% entre 2016 et 2022 (contre 0,3 entre 2011 et 2016) ;
  • Saint-Genis-Pouilly: 14,584 inhabitants.

Population : les villes de l’Ain près de Genève sont clairement gagnantes

Chevry, Ségny, Saint-Genis-Pouilly, Ferney-Voltaire, Saint-Jean-de-Gonville. Ces cinq villes ont un point commun : leur le nombre d’habitants augmente fortementet ils sont tous situés à proximité Genève.

Avec un taux de croissance annuel moyen de 5,8% entre 2016 et 2022, Chevry culmine désormais à 2 301 habitants. C’est avec Ségny (2 676 habitants, croissance de 4,8%), la ville dont la population a le plus augmenté en six ans.

Tout en conservant sa place dans le top 5 des communes les plus peuplées de l’Ain, Saint-Genis-Pouilly (14’584 habitants ; +3,5% de croissance) bénéficie également de l’attractivité de la ville suisse.

Saint-Rambert-en-Bugey loses inhabitants

Cinq communes ont enregistré un forte baisse du nombre d’habitants. C’est le cas pour Saint-Rambert-en-Bugey2 179 habitants, ce qui arrive au premier rang avec un taux de croissance annuel moyen de – 1% entre 2016 et 2022.

Pont-de-Vaux (-0,8%) le suit avec 2 184 habitants. Avec 2 494 habitants, Val-Revermont arrive en troisième position, suivi de Culoz-Béon (3 416 habitants) et Foissiat (2 024 habitants).

 
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