En marge du conseil urbain, Simon Plénet a analysé un exercice comptable marqué par les inondations et la mise en œuvre du plan de sauvegarde.
Le plan de protection intercommunal est prêt ! Il concerne 15 risques majeurs identifiés par Antoinette Scherer : tremblements de terre, froid, neige, risques industriels, nucléaire, pandémie, rupture de barrage… inondations…
Pas de pointage pour les agents
« Une fiche d’action pour chaque risque est prévue, précise Simon Plénet, par exemple, comment organiser la circulation en cas d’inondation sur l’avenue de l’Europe ? » On se souvient de ce bus qui avait mal tourné sur l’avenue en question le jeudi 17 octobre.
Agglomération : La chambre régionale des comptes
L’autre dossier important est la Maison des Femmes : « L’ouverture est prévue pour 2025, explique Simon Plénet, pour l’accueil des femmes victimes de violences conjugales avec : du personnel de santé, des conseils juridiques, une assistance psychologique.
Au total un budget de 200 000 € dont 140 000 financés par l’ARS et 15 000 par le Département. Sur le Centre de la Petite Enfance : 300 000 € restent à verser, plus des travaux de mise aux normes des crèches, soit un prêt de 800 000 € sur 20 ans à 3,5 %. »
Concernant l’action sociale de l’Agglomération, la mutuelle santé des agents passera de 15 € à 32,50 € par mois.
Mais le grand enjeu de cette séance est l’achèvement du budget 2024 avec des décisions modificatrices principalement dues aux inondations et aux dégâts causés par les inondations.
Simon Plénet : « Sur le budget principal, nous déplorons la baisse de 426 000 € de TVA promise par l’État. En revanche, TASCOM nous aura rapporté 400 000 €.
En raison des inondations, certains investissements comme la Via Fluvia en centre-ville ou l’aire de camping-car à Riboulon seront reportés à 2025. Concernant les déchets, les inondations auront nécessité 164 000 € de dépenses supplémentaires.
Si l’assainissement a permis 300 000 € de recettes supplémentaires, les inondations auront coûté 5 à 6 millions d’euros en travaux, comme l’aqueduc d’Acantia pour 400 000 €.
Sur le rapport de la Chambre régionale des comptes : « La cour formule 12 recommandations, explique Simon Plénet, dont notamment : la création d’un conseil de développement car notre territoire a dépassé les 50 000 habitants.
Trois autres concernent les ressources humaines et le temps de travail avec la préconisation d’une pointeuse, ce que nous refusons ! Cela engendrera des coûts qui ne sont pas forcément pertinents et serait honteux pour les agents qui n’ont pas compté leurs heures lors des inondations.
Sur les commandes publiques, il recommande un inventaire physique de l’ensemble des actifs de l’Agglomération. La situation financière montre une légère croissance de l’épargne brute, malgré les crises successives des 4 dernières années, mais elle est insuffisante face à l’endettement.
Le tribunal a souligné que nous disposions de nombreuses compétences pour réduire la fiscalité, notamment sur les ménages. Nous allons préparer un rapport sur ce sujet politique pour un pacte financier fiscal avec toutes les communes membres. Enfin, la gestion des déchets est jugée insatisfaisante, le tribunal préconisant une redevance incitative financière pour les utilisateurs. Nous sommes dans la moyenne mais nous pouvons faire mieux ! »
Sur la question des équipements sportifs et associatifs d’AquaVaure et du mur d’escalade : « Une charte sportive sera signée avec les clubs utilisant ces équipements : CNA, Annonay Triathlon, CAF, Annonay escalade, Club de plongée. »
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