Vous vous sentez un peu relâché ? Vous vous sentez déprimé ? Une fin d’année pas très joyeuse ? Un conseil : allez traîner près de la place Darcy, de la Cité de la gastronomie de Dijon, ou encore du centre-ville de Châtillon-sur-Seine. Avec un peu de chance, vous croiserez l’un des Pères Noël coachés par l’association Even Not Fear, Bad Boy Production, dirigée par le suractif Yannick Fanet, notamment intervenant de la Foire Internationale et Gastronomique de Dijon.
Armée et opérations extérieures
Sous le manteau rouge, il y a par exemple Manu ou Greg, Greg ou Manu, on a volontairement tendance à mélanger les deux, puisqu’ils partagent au moins trois points communs : la barbe pour de vrai dans la vie, la calvitie tout à fait assumée, mais aussi un un parcours de vie qui n’était pas vraiment destiné à faire sourire les enfants aux alentours du 25 décembre. Manu a effectivement rejoint l’Armée en 1988. Il fait partie de cette génération d’Opérations Extérieures (Opex) qui a connu de multiples zones de guerre entre la guerre du Golfe en 1990, et le Mali en 2020.
Greg a débuté dans l’administration pénitentiaire en tant que surveillant, avant de rejoindre les Equipes Régionales d’Intervention et de Sécurité (Eris), créées en 2003 pour renforcer la sécurité des établissements pénitentiaires.
« Parfois, nos cheveux aussi se dressent »
Leur point commun est la rencontre avec Yannick Fanet, et les valeurs qui vont avec : la solidarité, la générosité, un art du « déconner », tout en étant très attaché aux idées de respect, d’éducation et d’engagement. Alors quand le patron de Bad Boy Production leur a demandé de porter le costume rouge du Père Noël, ils n’ont pas hésité longtemps. « C’est l’occasion de faire plaisir aux bébés et aux grands-mères de plus de 90 ans », se réjouit Manu. Sans parler des adultes taquins : « Quand on se retrouve avec quelque chose de 130 kg sur les genoux, ça fait quand même bizarre ! Je me souviens aussi d’un enfant qui était très content de me dire : « Aujourd’hui, je fais un manège avec MON argent ! « . “Parfois, nos cheveux se dressent”, ajoute Greg, “comme lorsqu’un enfant me disait qu’il n’aimait pas la récréation… parce que les autres enfants le frappaient.”
Un saucisson, des crêpes, une licorne et un lézard télécommandé
Le rire finit souvent par l’emporter. Manu avait aussi un jour à genoux « un gamin qui voulait demander au Père Noël un saucisson et des crêpes. D’autre part, c’était une licorne et un lézard télécommandés. Mais avant de parler cadeaux, les deux Pères Noël n’oublient jamais de demander aux enfants s’ils ont bien réussi à l’école, et s’ils ont été bons à la maison. « Nous recevons souvent un coup de pouce de la part des parents », sourient-ils…
Greg et Manu partagent enfin une forme de « professionnalisme » : « On vient parfois repérer les lieux et puis on a des vêtements pour que les enfants y croient vraiment, par exemple un petit « matelas » qu’on glisse sur le ventre pour faire. croire que nous sommes gros. Le jeu en vaut la peine : « En fin de compte, si on fait tout ça, c’est pour une chose : le sourire des enfants. »
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