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le rapport établissant les causes et les impacts est toujours attendu

C’est pour tenter d’obtenir cela que Guillaume Soupart (MR) et Jean-Pierre Lépine (PS) ont interrogé le ministre de la Santé et de l’Environnement, Yves Coppieters (Les Engagés). « J’habite à quelques kilomètres des lieux et selon les informations dont nous disposons, ce type d’incident n’est pas isolé, les pompiers sont régulièrement appelés pour intervenir sur des incendies de déchets au sein de cette même usine »insists Jean-Pierre Lépine.

Préoccupé par un éventuel risque de pollution atmosphérique autour du site et du devenir des centaines de mètres cubes déversés sur le site et dirigés vers le bassin de rétention de l’usine pour traitement et analyses adaptés. « Les éléments qui ont pris feu étaient principalement des véhicules hors d’usage décontaminés et des éclats légers. Les pompiers ont utilisé l’eau du canal qui jouxte le site pour maîtriser l’incendie.», annonce le ministre.

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Aucune mousse extinctrice de type AFFF, contenant donc du PFAS, n’a été utilisée. Les eaux usées d’extinction ont été stockées dans un bassin de rétention d’une capacité de 1 200 mètres cubes, un volume suffisant pour stocker ces eaux. Ils seront traités via le processus de traitement des eaux sur place. Des échantillons de cette eau ont été prélevés. Les résultats des analyses détermineront le prochain traitement. Les eaux du canal n’ont pas été contaminées.

La Direction de la DPC à Mons attend le rapport de l’établissement qui devra identifier les causes et les impacts de cet incendie, et qui devra également établir des propositions d’actions pour éviter la survenance d’un incendie à l’avenir. ce mec. Dans tous les cas, les conclusions seront transmises aux autorités compétentes. « Lorsque l’incendie s’est déclaré, des mesures d’urgence ont été prises au niveau local. La police a prévenu les riverains et leur a demandé de rester confinés compte tenu de la fumée dégagée par l’incendie, qui se redirigeait vers le village de Saint-Denis, au nord-est d’Obourg. Au même moment, le Plan Communal d’Urgence de la Ville de Mons était déclenché et un message BE-Alert a été envoyé aux habitants de Saint-Denis.

« Combattre le problème à la source »

Nous avons appris que les pompiers n’étaient pas en mesure de vérifier la toxicité des fumées, ne disposant pas du matériel nécessaire pour le faire. « Compte tenu de l’impact limité des fumées sur le quartier, ils ont estimé qu’il n’était pas nécessaire de solliciter la protection civile. La mesure de protection des habitants, prise par les autorités locales, a consisté à demander aux habitants de rester confinés chez eux. En fin de matinée, le panache de fumée ne s’étendait que sur 400 mètres en direction nord-est à partir du site. L’incendie était totalement maîtrisé en début d’après-midi. la fumée a donc été très limitée. Aucune analyse de cet impact n’est prévue compte tenu de la faible importance de l’incident.

Concernant les actions concrètes à mettre en œuvre pour éviter la récurrence de tels incendies au sein de l’usine, “Ils seront identifiés sur la base du rapport d’incident qui n’est pas encore parvenu à la DPC.” Le ministre précise que «le principe soutenu est de combattre le problème à la source. La complexité du problème nécessite une série de mesures impliquant la collaboration de l’ensemble de la chaîne de valeur des batteries.

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Un groupe de travail a donc été constitué par la Direction de la Gestion des Infrastructures et de la Politique des Déchets du SPW ARNE afin de réunir les différents acteurs concernés – Denuo, Filpap, Fost Plus, Bebat, Recupel et COPIDEC – sur le sujet des risques élevés d’incendie liés aux la présence de batteries lithium-ion dans d’autres flux de déchets. Deux séances de travail ont eu lieu, en octobre et novembre, au sein de l’administration afin de rassembler l’ensemble des recommandations, les synthétiser et les prioriser.

Les mesures retenues ont été analysées et commentées afin de les mettre en œuvre de manière concrète. « Actuellement, plusieurs pistes d’action à court et moyen termes ont été retenues et sont en discussion entre les parties prenantes. Il s’agit de renforcer l’application de la nouvelle réglementation européenne sur les batteries entre les compétences réparties dans les différentes composantes de l’Etat, régionales et fédérales ; organiser une communication commune centrée sur les dangers que représente un mauvais tri de ces batteries ; développer des statistiques sur les incendies et les incidents afin de mieux comprendre et mieux répondre à ces problèmes récurrents.

Le ministre conclut en outre qu’à moyen et long terme, les participants ont souligné l’importance d’établir un cadre juridique renforcé pour l’organisation du REP « Piles et batteries », le but étant, entre autres, de responsabiliser les producteurs de certains déchets. ruisseaux.

 
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