Par
Antoine Grotteria
Publié le
22 décembre 2024 à 8h16
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Un an renfrogné. A quelques jours de fin 2024, Notaires de France ont dressé leur traditionnel bilan annuel du marché immobilier français dans un rapport publié lundi 16 décembre 2024. L’enquête révèle une apathie du marché immobilier français. vente de marchandisesqu’ils soient appartements ou maisons. La situation est particulièrement délicate à Paris, où les tendances nationales s’exacerbent.
Les prix baissent de 7% sur un an
Dans la capitale, le volume des ventes a diminué de plus de 20% sur les douze derniers mois, un taux de 3 points supérieur à la moyenne française. Depuis la crise sanitaire liée au Covid-19 en 2020, cette baisse quantitative tend à devenir la normes.
Cette baisse de la demande a des conséquences sur prix. Dans la capitale, il était moins cher acheter en décembre 2024 qu’en décembre 2023. Ainsi, la réduction s’élève à -6,7 %un niveau supérieur à la moyenne nationale (-3,9%) mais inférieur à d’autres métropoles, comme Bordeaux, Lyon or Nantes.
En étudiant les données sur les prix cinq dernières annéesParis (-4%) est la seule ville avec Bordeaux (-2%) à voir ses tarifs reculer. Mais cette dynamique ne masque pas le coût très élevé du logement.
Les Notaires de France notent qu’une mensualité de 800 euros accorde simplement un logement de 12 m2 à Paris, où le prix atteint 9 490 euros le mètre, contre 111 m2 a Saint-Étienne. Une superficie deux fois moins grande que Bonla deuxième ville la plus chère de France, à ce niveau.
De la même manière, le coût de l’immobilier a peut-être reculé de quelques pas, mais les acheteurs potentiels bénéficieront en 2024 d’une superficie plus petit qu’en 2014 (15 m2, -3%) sur la base de la même mensualité.
Des prix en hausse depuis 2000
Par ailleurs, l’étude révèle que le pouvoir d’achat a structurellement diminué au cours des deux dernières décennies. Au début du XXIe siècle, le marché immobilier bénéficie notamment d’une conjoncture économique transporteurmarqué par des taux d’emprunt faibles. Une situation contrebalancée en 2008 par la crise économique.
Puis, à partir du milieu des années 2010, le marché a repris des couleurs. Des phénomènes de cycle qui ne favorisent pas l’achat de ouvriers ou employés. Entre 1998 et 2018, la part des appartements anciens acquis par ces catégories socioprofessionnelles est passée de 15 à 5 %, comme le révélaient les Notaires de France en juillet 2019.
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