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Anguille, ortolan, hamburger… les cinq séquences cultes du célèbre cuisinier à la télévision

Maïté n’est plus. Célèbre pour sa cuisine généreuse et authentique, Maïté restera à jamais une icône de la gastronomie française à la télévision. Originaire du Sud-Ouest, elle fait ses premières apparitions à la télévision dans les années 1980 après avoir été repérée par le réalisateur Patrice Bello, qui lui propose d’animer l’émission culte “La cuisine des Mousquetaires” sur 3.

Très vite, Maïté s’impose et marque les esprits avec sa cuisine traditionnelle et très riche, et met en valeur les bons plats locaux en n’hésitant pas à ramener des animaux vivants dans sa cuisine, sur les plateaux de tournage, avant de les découper et de les saigner pour la cuisson.

Mais au-delà de sa cuisine, celle qui a travaillé comme présentatrice à la SNCF avant de passer à la télévision a aussi marqué les esprits avec son accent du Sud-Ouest prononcé, son franc-parler et son caractère bien trempé, faisant parfois les frais de son inséparable acolyte Micheline Banzet- Lawton.

Durant ses années à la télévision, que ce soit dans « La Cuisine des Mousquetaires » ou encore « À Table », Marie-Thérèse Ordonez, de son vrai nom, s’est démarquée autant par sa façon de cuisiner que par sa façon de parler, notamment aux animaux, donnant lieu à des scènes cultes qui le marqueront jusqu’à la fin de sa vie. Âmes sensibles s’abstenir.

1 – Comment étourdir une anguille

C’est sans doute la séquence la plus connue de Maïté. Avant de cuisiner les anguilles, l’animatrice et restauratrice doit les assommer avec son rouleau à pâtisserie, avant de les tuer. « Ne bouge pas, chérie, dit-elle à une anguille. « Vous verrez, elle ne souffrira pas », assure-t-elle, ne sachant pas qu’elle s’adressait à une anguille plus coriace que prévu. Voyez par vous-même…

2 – Dégustation d’ortolan

Autre séquence culte, où elle s’adonne à la dégustation d’un ortolan, un petit oiseau. Celui-ci étant « brûlant », elle explique qu’il ne faut pas souffler sur lui mais le coller sur sa joue, quitte à avoir le visage plein de graisse. “Chose qu’il ne faut pas faire et qui n’est pas très jolie, je commence à le prendre et à lui sucer le derrière”, explique le célèbre cuisinier, de manière… presque sensuelle.

3 – Hamburger au gésier, magret de canard et foie gras

Accompagnée de Micheline Banzet-Lawton, Maïté prépare un hamburger au gésier, magret de canard et foie gras poêlé dans du pain de campagne. Après avoir fait dorer le foie gras et le magret de canard qui baignent dans la graisse, elle l’ajoute à son hamburger. « On ne dégraisse pas parce que c’est bon », « c’est nourrissant »… autant de phrases qui ont rendu cette séquence culte, tout comme lorsqu’elle découvre avec dégoût que Micheline lui a apporté un hamburger « classique », ridiculement petit comparé au son.

4 – « Ça n’est pas dit bécasse ici ! » »

Une phrase devenue légendaire chez Maïté. La native de Rion-des-Landes (Landes) ne s’est pas seulement illustrée dans des émissions culinaires, mais aussi dans des publicités dans lesquelles elle a aussi su se démarquer. Ce fut le cas de cette célèbre publicité pour une marque de lessive qui est restée dans les mémoires, notamment grâce à sa phrase : “Il n’y a pas de mot bécasse ici !” »

5 – Le poisson qui tente de s’échapper

Prête à découper un poisson supposé mort, Maïté voit sa queue se relever, avant que l’animal ne tournoie sur son plan de travail et manque de tomber au sol, sous le regard de Micheline, Maïté et d’une assistante. le spectacle, tous trois au bord du rire.

Si ces cinq séquences comptent sans doute parmi les plus inoubliables, d’autres comme le débat entre Micheline et Maïté sur la virilité du coq, le dépeçage du sanglier, la diatribe de Maïté à la tête de veau, couteau à la main, auraient également mérité d’être évoquées. ont leur place parmi les séquences les plus mémorables.

 
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