L’ONG Amnesty International a accusé vendredi le Hezbollah libanais de cibler des zones civiles en Israël avec des « armes imprécises »lors du dernier conflit les opposant, stoppé fin novembre par un cessez-le-feu.
« L’utilisation irresponsable par le Hezbollah de roquettes non guidées a tué et blessé des civils. (…) et Israël »a déclaré la secrétaire générale d’Amnesty International, Agnès Callamard, dans un communiqué. « L’utilisation de ces armes, par nature imprécises, dans ou à proximité de zones peuplées de civils constitue une violation flagrante du droit international humanitaire. »a-t-elle ajouté. Amnesty souligne également plusieurs violations israéliennes pendant le conflit, notamment des frappes aériennes. “illégal” avoir tué « 49 civils libanais »faire l’objet d’une enquête comme « crime de guerre ».
Une trêve entre Israël et le Hezbollah est entrée en vigueur le 27 novembre au Liban, mettant fin à un conflit – débuté en octobre 2023 – qui a décapité la formation libanaise et fait plus de 4 000 morts au Liban. Dans son rapport de vendredi, l’ONG détaille comment le Hezbollah a tiré des salves de roquettes non guidées sur des villes israéliennes comme Haïfa, Tibériade, Acre et Safed pendant plusieurs mois.
« Amnesty International a documenté trois attaques à la roquette menées par le Hezbollah contre des zones civiles en Israël en octobre 2024, qui ont causé la mort de huit civils et blessé au moins 16 autres »selon l’ONG. « Attaques directes contre des civils et des biens de caractère civil (…) doivent faire l’objet d’une enquête comme crime de guerre »cher Mmoi Callamard.
Le Hezbollah a surtout affirmé cibler des cibles militaires, mais dans certaines déclarations, il a indiqué avoir ciblé des zones civiles. « en réponse aux attaques israéliennes contre des civils ». Malgré l’annonce du cessez-le-feu, plus de 20 personnes ont été tuées au Liban par des frappes israéliennes depuis le 27 novembre, selon un bilan de l’Agence - basé sur les données du ministère libanais de la Santé. Israël et le Hezbollah s’accusent mutuellement de violations répétées de la trêve.
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