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l’adolescent est probablement mort étranglé avec les sangles d’un sac en tissu

Nouvel élément clé de l’enquête sur la mort de Lina, la jeune fille de 15 ans retrouvée morte en octobre dernier dans la Nièvre. Selon un communiqué du procureur de la République de Strasbourg publié ce jeudi 19 décembre, la jeune fille aurait été étranglée avec les anses d’un sac en tissu, probablement un sac fourre-tout. Cependant, les opérations d’autopsie n’ont pas permis d’établir de manière catégorique la cause exacte du décès.

Le corps de Lina, découvert en grande partie immergé dans une zone boisée et isolée près de Nevers, présentait un « sillon horizontal sous le menton »caractéristique d’un étranglement. Lors de l’autopsie, les experts ont noté la présence de tissus autour de la région cervicale et de la base du crâne, ainsi que des fissures linéaires sur la mandibule gauche. Ces observations révèlent une « étranglement mécanique utilisant des tissus exposés »a expliqué le procureur.

La théorie de la noyade écartée

Les analyses médico-légales ont également écarté la théorie de la noyade. Cette hypothèse a été initialement envisagée lorsque le corps a été retrouvé, immergé dans un ruisseau à Sermoise-sur-Loire, après plusieurs mois de recherches infructueuses dans la région. Selon les experts, le délai entre la disparition de Lina et la découverte de son corps rendait complexe l’interprétation de certains indices.

Tous les éléments pointent aujourd’hui vers une action solitaire de Samuel Gonin le principal suspect dans cette affaire. Cet homme de 43 ans, en grande détresse psychologique et en rupture sociale, s’est suicidé en juillet dernier à son domicile de Besançon. Dans une lettre laissée avant son suicide, il écrit : « J’ai perdu mon honneur, ma dignité, mon humanité. Je dois partir. Je ne sais pas me contrôler, ça va trop vite. »

Affaire complexe

En outre, Samuel Gonin devait comparaître quelques jours après son suicide pour deux braquages ​​violents commis en août 2023. Les enquêteurs ont établi que son véhicule avait été géolocalisé le 24 septembre 2023, soit au lendemain de la disparition de Lina, à proximité de l’endroit où son corps a été découvert. Les analyses ADN ont révélé la présence des empreintes génétiques de Lina et Samuel Gonin sur des cordes retrouvées dans le coffre de la voiture. Cela suggère que la jeune fille aurait pu être ligotée avant sa mort.

L’enquête reste en cours pour clarifier les zones d’ombre de cette affaire complexe.

 
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