Jeudi soir, le Premier ministre François Bayrou a espéré que la reconstruction de Mayotte pourrait se faire dans un délai « court », « peut-être deux ans », une tâche qui sera « surhumaine ».
Emmanuel Macron, qui se trouve dans l’archipel, est allé à la rencontre des habitants.
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Mayotte frappée par le puissant cyclone Chido
Lors d’un point presse à Mayotte ce jeudi 19 décembre, le président Emmanuel Macron a déclaré que les autorités tentaient de “reloger au plus vite (…) nos compatriotes qui peuvent l’être” et mettre en place « dispositifs en cas de catastrophe naturelle » pour « face aux situations d’urgence des populations vivant en milieu scolaire ». L’objectif étant de “libérez-les pour préparer la rentrée scolaire du 13 janvier”. Interrogé par des Mahorais désespérés, Emmanuel Macron a également promis jeudi de “reconstruire” Mayotte grâce à un « loi spéciale »mais aussi « renforcer la lutte contre l’immigration clandestine ».
Le chef de l’Etat a également été vertement agressé et hué dans la soirée, à la fin de sa première journée à Mayotte, par des habitants exaspérés auxquels il a répondu : “Je ne suis pas le cyclone”. La foule de plusieurs centaines de personnes l’attendait à la nuit tombée sur un rond-point de Pamandzi, sur l’île de Petite-Terre en face de Mamoudzou, la capitale de l’archipel français.
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Le Président de la République est arrivé tôt hier matin dans l’archipel de Mayotte, détruit par le cyclone Chido. Lors de cette première journée, Emmanuel Macron a annoncé plusieurs mesures, dont le déploiement des forces de sécurité et l’indemnisation des personnes non assurées.
Bonjour et bienvenue dans ce direct dédié à la situation à Mayotte dévastée par le cyclone Chido. Retrouvez les dernières informations ici.
Selon le ministère, environ 40 % des bâtiments des quelque 250 établissements scolaires de l’archipel sont endommagés au point de ne plus être utilisables pour l’instant, et 27 sont réquisitionnés pour des hébergements d’urgence.
Selon des chiffres provisoires, 31 morts et quelque 2 100 blessés ont été officiellement recensés à Mayotte cinq jours après le passage du cyclone, mais les autorités craignent un bilan bien plus lourd, alors que 70 % des habitants ont été gravement touchés, selon le ministère de la Santé. . l’Intérieur.
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