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Pourquoi Monaco/PSG est un match qui compte dans la saison parisienne

Rarement malmené en Ligue 1, encore moins souvent opposé à des équipes de niveau Ligue des champions, le PSG a pourtant failli être pénalisé ce mercredi à Monaco avant de sortir grand vainqueur de la rencontre. Retour sur ce match qui conclut à merveille la première partie de saison de Ligue 1 pour les joueurs de Luis Enrique et en fait une rencontre qui compte forcément.

Parce que Paris a tout vécu en un seul match

Il est rare que le PSG vive des matches de Ligue 1 aussi riches en émotions que celui de Monaco ce mercredi soir. Cependant, pour une jeune équipe comme celle de Luis Enrique, toute expérience est bonne à prendre et celle de la Principauté contient de nombreux éléments qui devraient permettre à l’équipe de grandir plus vite que prévu.

Alors qu’il est régulièrement accusé par ses adversaires de bénéficier d’un arbitrage favorable en Ligue 1, ce fut tout le contraire et les joueurs parisiens ont su rester concentrés du début à la fin de la rencontre, à l’image de leur entraîneur avec un calme olympien en marge. malgré les erreurs hallucinantes de François Letexier. Pas le moindre carton de protestation, et une attention constante aux détails du match.

Autre épisode qu’ont vécu les joueurs du PSG, la blessure de Gianluigi Donnarumma et sa sortie le visage lacéré. Malgré la violence du choc et le traumatisme associé, absolument tous les joueurs sont restés concentrés sur le match et Paris a d’ailleurs ouvert le score juste après le départ du gardien titulaire.

Parce que le PSG a su renverser la situation

Le tournant le plus important de ce Monaco/PSG s’est probablement produit lors du premier quart d’heure de la seconde mi--. Alors qu’il avait largement dominé le premier acte, le PSG s’est retrouvé mené en à peine un quart d’heure et dans une très mauvaise situation puisque à l’extérieur, face à ce qui était à ce moment-là la meilleure défense de L1 et sur le terrain d’une équipe dont le jeu de transition est l’un des points forts.

Mais alors que Paris n’avait su revenir au score qu’à Reims (1-1) et Nice (1-1) lorsqu’il était mené en Ligue 1 cette saison, il a cette fois su renverser complètement la situation et marqué pas moins de trois buts dans la dernière demi-heure d’un match où il était mené. En termes de confiance, difficile d’imaginer meilleur scénario pour les jeunes Parisiens.

Parce que le PSG savait jouer, enfin, de deux manières différentes

Les deux mi-- de ce Monaco/PSG ont été très différentes, avec une véritable démonstration collective dans le premier acte, seuls les buts ont manqué côté parisien à l’exception de celui de Désiré Doué, puis une seconde mi-- plus disputée, plus accrochée et avec plusieurs moments forts monégasques qui ont franchement fait vaciller l’arrière-garde parisienne.

Cependant, le PSG est toujours resté fidèle à sa philosophie, celle de jouer avec le ballon plutôt que de contrer ou de souffrir. En première période, fort de son avantage tactique au milieu, le PSG a remarquablement fait remonter le ballon mais n’a pas hésité à jouer relativement vite, du moins à son ampleur, et Monaco a dû courir derrière les Parisiens sur l’ensemble du terrain. .

En seconde période, et particulièrement lorsqu’il était mené, le PSG n’a pas tout à fait joué de la même manière. En tête du score, les Monégasques ont su se positionner plus bas sur le terrain et en contre. Dans le sillage d’un Vitinha royal dans le rôle de leader en retrait, le PSG a alors fait preuve d’une immense patience, développant ses attaques avec minutie en utilisant la largeur et la profondeur, mais aussi des atouts moins évidents comme la frappe sur coup de pied arrêté ou à l’extérieur.

Deux des trois buts de la dernière demi-heure provenaient d’actions de ce genre alors que le dernier était même une rareté parisienne, à savoir un contre avec un long ballon vers l’avant. Une manière de marquer bien différente du premier but qui résumait parfaitement la démarche parisienne en première période.

Parce que l’axe d’attaque est vivant

Depuis le départ de Kylian Mbappé, la question de l’attaquant central du PSG est l’une des plus récurrentes au sein de l’effectif et c’est ce poste qui a sans doute accueilli le plus de joueurs différents depuis le début de saison, à savoir pas moins de cinq qu’il On peut diviser en deux catégories : les faux points (Asensio, Lee, Doué), et les vrais avant-centres (Kolo Muani et Ramos). Ce mercredi soir, les deux profils se sont relayés à la pointe de l’attaque parisienne.

Pendant une bonne heure, c’est la version avec Désiré Doué en faux point qui a été privilégiée par Luis Enrique et c’est peu dire que le jeune talent offensif parisien a donné raison à son entraîneur. Buteur dans le plus pur style numéro 9, Doué a aussi causé bien des tourments à Monaco avec ses pannes dans le coeur du jeu.

En fin de match, et après un intermède axial de Dembélé qui a duré quelques minutes, c’est Gonçalo Ramos qui a repris le rôle, et le Portugais a encore une fois montré à quel point il est un redoutable joueur de surface avec ce but du Le 3-2 était à peine entré en jeu. Au total, l’axe de l’attaque parisienne a donc vécu deux vies lors d’un même match, et avec une belle réussite dans les deux cas.

Parce que le banc a pu être un atout

L’effectif du PSG compte plusieurs trous, notamment côté offensif où certains joueurs n’ont pas vraiment de concurrents, mais Luis Enrique a tout de même pu compter sur son banc ce mercredi. Le troisième but a même été inscrit par deux remplaçants, le passeur Lee et le buteur Ramos étant entrés en cours de match.

Idéalement, et comme Luis Enrique l’a déjà dit en conférence de presse, il lui faudrait deux titulaires par poste mais il se contentera probablement de voir que quatre des cinq joueurs offensifs qu’il a affrontés ce mercredi ont pu être décisifs.

Parce que la polyvalence des joueurs avait du sens

Pour évoluer dans le Paris Saint-Germain de l’entraîneur espagnol, mieux vaut pouvoir occuper plusieurs postes, d’autant que les changements sont fréquents en cours de match. Sur les dix joueurs de champ au coup d’envoi, pas moins de quatre ont changé de position au cours du match ! Ousmane Dembélé a même occupé trois positions différentes en 90 minutes, passant du côté droit au côté gauche au fur et à mesure du déroulement du match avec beaucoup de réussite puisque c’est du côté opposé à celui où il avait débuté qu’il a conclu le match avec un gauche parfait. tir.

Mais la polyvalence des joueurs a aussi permis à l’entraîneur parisien de corriger rapidement les problèmes constatés au cours de la partie. Alors que Neves commençait à avoir de sérieuses difficultés défensives sur son couloir gauche, son renversement avec Zaïre-Emery payait immédiatement : à peine une minute après son repositionnement dans l’axe médian, le Portugais envoyait Hakimi en profondeur sur l’ouverture du score.

 
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