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quel bilan après un an en tant que Capitale française de la culture ?

Contrairement à Villeurbanne, première capitale française de la culture, qui proposait une édition bien plus spectaculaire, PMA a opté pour une approche sobre, souvent qualifiée de discrète. « La plupart des projets sont en passe de progresser. Nous n’avons pas érigé de grand totem, contrairement à Villeurbanne qui était plus grandiose dans les formes qu’elle proposait. Nous étions en sobriété, en faisant un pas de côté », explique Licinio Da Costa, directeur adjoint de Ma Scène Nationale.

« Nous voulions aller à la rencontre des habitants, notamment ceux qui sont éloignés de la culture » complète Magali Duvernois. L’ambition de rapprocher la culture des habitants s’est concrétisée avec des événements hors des lieux habituels, comme des récitals dans les églises et des projections dans les communautés rurales. LE “Le bus d’Hélène” s’est rendu dans 10 municipalités, offrant une programmation culturelle mobile et accessible.

L’année a également intégré les enjeux écologiques, en travaillant sur des parcours moins polluants pour les tournées artistiques. Thèmes environnementaux tels que l’eau et la biodiversité. On pense notamment à la Fête des Vergers, promouvant l’agriculture durable et la biodiversité. Des balades musicales et contées, invitant à privilégier la mobilité douce. Ou encore la pièce « Trop ou pas assez » de la compagnie Gakokoé, explorant les enjeux de l’eau.

Le budget de 5 millions d’euros – dont 2 millions supplémentaires dédiés à cette année particulière – a permis de concrétiser le projet. Cependant, la question des moyens à long terme pour la culture reste posée à la PMA. « Avec les contraintes budgétaires des collectivités, il y aura des choix extrêmement difficiles à faire » accorde Magali Duvernois.

 
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