L’exploration martienne évolue et mûrit avec le -. La longue phase dédiée aux missions de reconnaissance (Péchés vikingsPéchés vikingsPathfinder-SéjournantSéjournantEsprit et OpportunitéOpportunité) a fait son chemin vers des expéditions scientifiques tout-en-un avec les célèbres rovers CuriositéCuriosité et la persévérance, et le Orbiteur de reconnaissance de MarsOrbiteur de reconnaissance de Mars.
Toutes ces missions sont un grand succès et leurs résultats scientifiques ont soulevé bien d’autres questions auxquelles il devient difficile de répondre avec une seule mission. Par ailleurs, la définition des exigences techniques nécessaires à une mission habitée se précise. La NASA change donc de stratégie.
Missions robotiques spécifiques
La NASA a déjà envoyé des missions sur Mars avec des objectifs plus concis avec Mars Insight (sonder le sous-sol avec notamment le sismomètresismomètre French Seis), et Maven (étude de l’atmosphère). Aujourd’hui, la NASA prévoit de promouvoir missions martiennesmissions martiennes plus modestes pour répondre à des objectifs scientifiques ou techniques très précis. Ces missions seraient alors plus nombreuses, car moins coûteuses.
La stratégie définit trois priorités scientifiques comme justification des futures missions sur Mars. La première est la question de la vie sur Mars (avant ou aujourd’hui), la seconde est la préparation des missions humaines avec notamment la question de l’optimisation du - précieux que les astronautes y passeront. La dernière priorité est la question de Mars en tant que système planétaire dynamique.
Les économies sont à l’ordre du jour
La NASA prévoit de déployer de nombreuses missions dont les coûts varieraient entre 100 et 300 millions de dollars, une somme modeste comparée aux grandes missions martiennes actuelles qui peuvent atteindre plusieurs milliards.
La stratégie de la NASA repose sur le recours aux missions commerciales proposées par l’industrie spatiale, comme les satellites de communication ou d’imagerie de surface. Cette approche s’inscrit dans la vision actuelle de l’agence, qui vise à développer une économie martienne, suivant le modèle établi pour LuneLune.
Cette stratégie d’exploration est parallèle au programme de retour d’échantillons martiens MSRMSRdont l’architecture est actuellement revue pour des raisons budgétaires. La NASA appelle également l’industrie à imaginer des scénarios.
Priorités techniques pour les missions habitées
La NASA a publié vendredi 13 décembre une nouvelle revisite de son programme De la Lune à Mars (de la Lune à Mars). Cette feuille de route, dont la rédaction est supervisée par la directrice adjointe de l’agence et astronaute Pam Melroy, inclut les missions Artemis mais va bien au-delà. Il est divisé en quatre chapitres :
- retour sur la Lune (Artémis et station PortePorte) ;
- exploration lunaire fondamentale (premières infrastructures en surface et missions plus longues) ;
- exploration lunaire régulière (base lunaire, missions longues, maturation technique des solutions indispensables à l’exploration martienne) ;
- Missions martiennes.
Ce long processus vise à réduire les risques liés aux technologies et innovations indispensables pour garantir la sécurité des astronautes lors de leur voyage vers Mars. Cela va de la communication aux maisons, à la gestion des données sur site, aux transports et à d’autres domaines.
Dans sa mise à jour, la NASA a souligné sa volonté d’utiliser le fissionfission comme la principale source deénergieénergie sur Mars (l’énergie solaire ne fonctionne que le jour et perd en efficacité avec le dépôt de poussière). La mise à jour comprend également l’utilisation d’un atterrisseur cargo pour la logistique et un premier habitat de surface pour les astronautes lorsqu’ils commencent de longues missions sur la Lune.
Développements futurs sous Trump et Musk
Jamais auparavant nous n’avions travaillé avec autant de détails sur les missions d’astronautes vers Mars ! Le travail de la NASA est solidesolide et a été réalisé en consultation avec des partenaires et l’industrie spatiale. Mais il faut probablement s’attendre à des bouleversements dans la stratégie de la NASA sous le mandat Trump et sous l’influence deElon MuskElon Muskainsi qu’avec Jared Isaacman comme nouvel administrateur. Gageons que ces trois éléments renforceront la priorité de la NASA sur Mars et la Lune.
Le travail de « libéralisation » de Mars progresse aujourd’hui lentement, notamment avec le rôle de l’industrie qui a pris de l’ampleur dans le programme MSR. Mais Elon Musk est prêt à accélérer ce travail, pour que les industriels, dont son entreprise EspaceXEspaceX avec Starship, en bénéficiera.
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