Dominique Pelicot “a pris acte de cette décision”, annonce son avocat après sa condamnation

Ce que vous devez savoir

“Nous profiterons du délai de dix jours qui nous est accordé pour savoir si nous ferons appel de cette décision.” Béatrice Zavarro, l’avocate de Dominique Pelicot, a assuré, jeudi 19 décembre, que son client n’exclut pas de faire appel de sa peine de 20 ans de prison. pendant du verdict pour viol à Mazan. Suivez cette journée en direct sur France 3 Provence-Alpes.

• Dominique Pelicot reconnu coupable. Le principal accusé dans cette affaire hors norme, Dominique Pelicot, est déclaré « coupable des faits de viol aggravé sur son ex-épouse Gisèle Pelicot. Et de tentative de viol aggravé et de viol aggravé contre Cilia M. (l’épouse de Jean-Pierre M.) »précise le président. Il est condamné à 20 ans de prison.
• Jean-Pierre M. également condamné. Celui qui est présenté comme le « disciple » de Dominique Pelicot est condamné à douze ans de réclusion criminelle (le parquet avait requis 17 ans). Il est responsable de multiples viols sur sa propre épouse, certains en compagnie de Dominique Pelicot, sur une période de cinq ans.

• Refus de huis clos. Dès le début du procès, Gisèle Pelicot et ses avocats se sont opposés au huis clos afin que «la honte change de camp ». Des vidéos aux titres grossiers et évocateurs ont été diffusées, provoquant l’embarras du public présent aux audiences. Le président du tribunal correctionnel du Vaucluse a décidé le 20 septembre, unilatéralement, d’instaurer partiellement un huis clos. Les avocats de Gisèle ont refusé. Même l’avocat du principal accusé, Dominique Pelicot, s’est montré favorable à la diffusion de ces images. Finalement, le huis clos a été levé le 30 septembre.
• Gisèle Pelicot est devenue porte-parole et icône des violences sexuelles. « Une héroïne féministe »selon le New York Times. Partout dans le monde, le visage de Gisèle Pelicot est devenu un symbole des victimes de violences sexuelles. Une femme « détruite » mais qui a affronté ses agresseurs avec dignité. Elle est devenue malgré elle l’héroïne de ce procès, soutenu par les féministes du monde entier. Graphiquement stylisé sur les murs pour parler de soumission chimique, de violence contre les femmes et de culture du viol.

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