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FFL d’Or 2024 | Découvrez le classement officiel – 5ème à 3ème place

Suite de ces FFL d’Or 2024, avec le début du podium. Ces trois phénomènes partagent tous une mésaventure commune ; en un dixième de seconde, leur vie a changé. Mais heureusement pour eux, du bon côté.

5. Alexis Jandard

Nous sommes le 4 avril, il est 11 heures du matin. A trois jours de la fin, on aurait cru vivre un mauvais poisson d’avril. Mais ce dont a été témoin la entière est bien réel. Même quelques mois plus tard, nos cheveux se dressent et nous avons des frissons rien que d’y penser. Bien sûr, on ne parle pas des quatre titres olympiques de Léon Marchand, mais de l’inauguration du centre aquatique olympique de Saint-Denis. Prévu pour accueillir les épreuves de natation synchronisée, de plongeon et de water-polo aux Jeux Olympiques, ce complexe entrera en réalité dans l’histoire bien avant les Jeux olympiques.

Quoi de mieux pour mettre en valeur la réputation de la France que de tester les plongeoirs grandeur nature en présence du président de la République ? Juste pour impressionner, et prouver au monde entier que la France est LE pays prestigieux qu’elle croit être ? Le président n’en demandait pas tant.

Mais pendant que le spectacle se déroule en direct, l’un des plongeurs réalise le plat de sa vie, mange le plongeoir avec un petit rebond humiliant comme il se doit, et provoque un immense choc. éclabousser le plus dégradant devant l’assemblée. Le tout sous les yeux admiratifs du chef de l’Etat, comme Pierre Brochant devant François Pignon lorsqu’il comprend qu’il vient de trouver son champion. Dès lors, la recherche Google «chute de plongeur» a explosé et fait irruption sur la toile, bien avant l’incroyable camouflet de la France aux championnats du monde. Celui que l’on connaît encore sous le nom douteux de « François Pignon du plongeoir » ne tardera pas à se faire un nom parmi les Grands qui ont fait la France ; Alexis Jandard.

Et qui d’autre que le principal intéressé pour avouer à la FFL ce moment de gêne intergalactique ? Rarement une inauguration d’un centre aquatique aura été aussi historique. S’il y a un mot que nous aimerions lui dire, c’est : merci. Et bienvenue dans ces FFL d’Or.

3. Cédric Doumbè

On part du podium de la FFL d’Or avec du poids lourd. C’était LE combat au sommet du MMA français. Un duel entre Cédric Doumbè et Baysangour Chamsoudinov, plus connu sous le nom de Baki. L’Accor Arena était brûlante pour une rencontre qui allait rester dans la postérité. Et comme si l’affiche ne suffisait pas à nous faire saliver, le scénario ajoute aussi son grain de sel. Chaque combattant remporte un round, le troisième et dernier est donc décisif.

Mais lors du troisième acte, Doumbè se plaint soudain de son pied. Est-ce cassé ? Non. Est-ce qu’il saigne ? Ni l’un ni l’autre. Non, quel handicap Doumbè c’est un éclat, une longueur folle de plusieurs millimètres. Il implore alors l’arbitre de pouvoir le retirer ; en bon Samaritain, ce dernier accepte, mais met fin au match. Baki est déclaré vainqueur, ou plutôt Doumbè est déclaré vaincu par une écharde, et se retrouve mené 1-0 par cette dernière dans une confrontation directe. Nous sommes certainement dans l’une des fins les plus FFL de l’histoire du MMA. Et cela s’inscrit dans un combat franco-français. Coïncidence? Absolument pas.

J’allais devenir pro mais j’avais une épine dans le pied, tu sais.

3. Arthur Rinderknech

En termes de gag et d’abandon flatteur pour la ligne éditoriale de la FFL, celle d’Arthur Rinderknech mérite aussi sa place sur le podium. Au deuxième tour de Roland-Garros, le Français a réalisé le triptyque cauchemardesque pour notre fédération : voir un tennisman français mener au score (deux sets à rien), qui plus est à Roland-Garros, et affronter un Argentin, en la personne de Tomas Etcheverry.

Tous les ingrédients sont donc réunis pour vivre une soirée sombre en ce jeudi 30 mai 2024. Mais visiblement, Arthur se rend compte du mal qu’il fait à la France qui est en train de perdre, et décide de se remettre sur les rails. Un sublime 1-6 dans le troisième set, histoire de remettre Etcheverry dans le jeu, en bon gentleman qu’il est. Et c’est bientôt le quatrième tour qui reprend sur les mêmes standards, avec un break pour l’Argentin en début de set. Un peu léger pour rejoindre le FFL d’Or, mais attendez la suite.

Rinderknech, qui se connaît mieux que quiconque, sait donc ce qu’il lui reste à faire pour repartir du bon pied ; détruire ledit pied contre un panneau publicitaire. Zéro fausse nouvelle. Le Français a perdu les trois matchs suivants. Et pour cause, comme chacun le sait, se cogner le pied contre un panneau publicitaire n’a jamais aidé à mieux jouer au tennis. Mieux encore, même s’il mène toujours au score, Arthur Rinderknech est contraint à l’abandon. Un hommage à peine caché à un sigle de trois lettres dont les deux premières sont identiques.

Et de dire à la fin du match : «Je me sens bien physiquement mais j’ai juste raté« . Arthur a au moins le privilège de rejoindre le Panthéon des blessures stupides.

 
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