Arthur, dans un tweet misérable, se moque de la mort d’un homme, père aimant et chasseur passionné.
La bêtise a parfois un visage, et aujourd’hui, c’est celui d’un facilitateur en perte de vitesse qui s’entête à exister avec des répliques médiocres. “Karma”, a écrit Arthur, comme le jugement divin d’un cerveau sous oxygène. Karma. En un mot, cela résume un drame humain, un père écrasé par un ours tué lors d’une chasse, un fils en larmes qui demande des prières pour son héros blessé. Mais Arthur, dans sa grandeur d’âme, se croyait sur une scène de stand-up : il jugeait, il ironisait, il se moquait.
Soyons clairs : ce commentaire n’est pas une opinion. Ce n’est pas une position. C’est un déshumanisation flagrante d’un homme dont le seul tort était d’être allé chasser, un jour d’hiver, avec son fils. Derrière ce mot précipité, « karma », il y a une veuve, des enfants, des amis qui serrent les poings en lisant ces lettres pleines de mépris. Arthur, avec toute l’arrogance de ceux qui se croient supérieurs, a réduit cette histoire à une justice cosmique, une moquerie de bas niveau.
Voici le message que son fils a écrit sur Facebook, alors qu’il croyait que son père allait survivre :
Voici la traduction :
« Si vous connaissiez mon père, vous sauriez qu’il était un homme travailleur, gentil et attentionné. Un homme qui n’a jamais manqué une seule journée de travail. Un homme qui vous offrirait sa chemise sans hésiter… Un homme qui aime la nature et qui ne manquerait pour rien au monde une bonne chasse !
Papa faisait ce qu’il aimait le plus, chasser l’ours avec moi et quelques-uns de ses bons amis, lorsqu’il a été grièvement blessé. Le chemin qui nous attend est long. Un parcours semé de frais médicaux, de congés forcés et de nombreux obstacles à surmonter. Monty Powell, David W. Rutledge, Jeff Harvey, Bradyn Montgomery, Chad Pillow – Je voulais juste dire que vous êtes mes piliers depuis l’accident de chasse de papa. Je vous aime les gars. Merci également pour vos prières, continuez à prier et j’espère que tout ira bien. C’est solide, c’est sûr, et entre les mains de Dieu. Nous sommes reconnaissants pour tout. Ce sera un long chemin, mais j’espère qu’un jour je trouverai mon meilleur ami ❤️????. Je t’aime, papa. »
Donc. Imaginez maintenant Arthur, glouton d’autosatisfaction à géométrie variable, excrétant ce « Karma », le cul posé sur un fauteuil design.
Que fais-tu de ton humanité quand il s’agit de la mort d’un homme, Arthur ? Que faites-vous de vos grands discours de bonne volonté lorsque vous soulignez un drame pour amuser une galerie avide de buzz ?
Le fils de la victime a écrit un message poignant. Il décrit un père « aimant, travailleur, généreux, qui donnait tout à ceux qu’il aimait ». Un homme mort en faisant ce qui le passionnait, avec son enfant à ses côtés. Une tragédie. Un vrai. Mais pour Arthur, c’est juste l’occasion de lâcher une petite phrase « choc », qui fera rire sans cœur ni cervelle les cancres des internautes.
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Arthur, où est ta dignité ? Êtes-vous tellement désespéré par votre propre inutilité que vous devez vous moquer des morts pour exister ? Est-ce votre héritage ? Cette petite bassesse, cette confiance en soi moqueuse qui permet de se sentir vertueux, loin de ces « chasseurs barbares » que vous méprisez sans comprendre ?
La chasse divise certainement. Nous pouvons en débattre. Mais dans le silence de ce fils qui tient la main de son père mourant, il n’y a pas de place pour le sarcasme, il n’y a pas de place pour le mépris. La décence aurait exigé une parole de compassion, ou à défaut, un modeste silence. Mais le silence est un luxe réservé aux gens intelligents, j’imagine.
Arthur, il n’est pas trop tard pour se taire. Vous ne gagnerez rien à marcher sur les tombes, sinon un mépris encore plus grand que celui que vous semblez avoir pour les autres. Peut-être que le karma, la vraie chose, vous rattrapera un jour. Et ce jour-là, espérons que personne n’aura la bassesse de rire de votre malheur.
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