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quatre cartes pour visualiser les émissions de gaz à effet de serre en Franche-Comté

En 2023, la enregistreune des réductions les plus significatives des émissions de gaz à effet de serre après 2020 (crise Covid) et 2014 (hiver particulièrement doux). Cette baisse représente pas moins de 22,8 millions de tonnes équivalent CO2 en moins par rapport à 2022. Les dernières données disponibles montrent pour la première fois une baisse dans tous les grands secteurs émetteurs comme les transports, l’industrie ou encore les transports. ‘agriculture.

In Franche-Comté, Les émissions de GES s’élèvent à 10 millions de tonnes équivalent CO2 en 2021selon les dernières données disponibles au niveau local. Le Doubs et le Jura concentrent la grande majorité de ces rejets avec des proportions atteignant respectivement 42 % et 30 %.

26% pour le trafic routier

Le principal émetteur de gaz à effet de serre sur ce territoire est le trafic routier. Ce secteur représente 26% des émissions. Avec la carte par commune, nous localisons une concentration d’émissions autour de l’A36 et notamment autour de Belfort, Montbéliard et Besançon. Dans la Meuse, on observe le tracé de l’A4.

Par rapport à la superficie des territoires, les émissions atteignent des sommets dans certaines communes. Botans près d’Andelans (Territoire de Belfort) enregistre les plus grandes émissions liées au trafic routier par km2. Cette commune est traversée par la N19 et l’A36. On constate également de fortes émissions à Arbouans entre Montbéliard et Audincourt ou encore à Phaffans sur le Territoire de Belfort.

Les émissions dans ce secteur sont généralement en baisse. On peut observer des effets à court terme avec la hausse des prix des carburants. A moyen et long terme, c’est le renouvellement du parc automobile avec des véhicules électriques qui a un effet. Un autre impact est l’évolution des habitudes liées à la mobilité avec le covoiturage ou le vélo.

21% pour le résidentiel

Le secteur résidentiel arrive en deuxième position en Franche-Comté avec 21 % des émissions. Ils proviennent principalement de l’utilisation de combustibles fossiles pour le chauffage. Rapporté à la superficie de chaque territoire, les communes de Lons-le-Saunier, Belfort et Montbéliard sont parmi celles où cette problématique est la plus marquée.

À l’échelle nationale, les gaz à effet de serre associés à ce secteur ont atteint leur plus bas niveau depuis 1990. Cette évolution s’explique par plusieurs facteurs : l’inflation, la hausse des prix de l’énergie, les hivers plus froids. des conditions clémentes et des changements de comportement favorisant une meilleure sobriété énergétique.

21% pour l’agriculture

L’agriculture représente 21% des émissions liées aux activités humaines. Au niveau local, les communes de Sechin (Doubs), Boursières (Haute-Saône) et Villars-le-Sec (Territoire de Belfort), affichent les plus fortes concentrations dans cette zone.

La réduction de cet impact agricole s’explique par la réduction de deux gaz principaux : le dioxyde d’azote (NO2), issu de l’utilisation d’engrais organiques et minéraux, et le méthane (CH4) lié aux troupeaux bovins et porcins.

19% pour l’industrie et l’énergie

Les secteurs de l’industrie et de l’énergie représentent 19 % des émissions de ce territoire. Ce chiffre monte même à 33 % dans le Jura, devant le Doubs (16 %).

C’est à Travaux dans le Jura que l’on perçoit les émanations les plus fortes liées à l’industrie. L’usine chimique Solvay est située dans cette ville. En deuxième position, on retrouve Sochaux dans le Doubs où sont implantés l’usine Stellantis et les sous-traitants automobiles.

 
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