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L’origine de l’incendie à l’usine de crevettes de Matane demeure inconnue

La Sûreté du Québec (SQ) exclut toutefois la théorie d’un acte criminel. C’est la conclusion à laquelle sont parvenus les enquêteurs de la Division des crimes majeurs de la SQ.

Les secours ont été appelés le 29 mars vers 18h30 pour un incendie qui s’était déclaré dans le bâtiment de l’entreprise de transformation des produits de la mer. L’entreprise était surtout connue pour la transformation de crevettes nordiques, ce qui a donné naissance à la fameuse « crevette Matane ».

L’élément destructeur a été contrôlé vers 2 h 30. « Le 30 mars, suite à l’obtention de certaines informations, la décision a été prise de transférer la responsabilité de l’enquête à la division des crimes majeurs de la Sûreté du Québec », rappelle le corps policier par voie de presse. libérer.

Les faits

Dès son arrivée sur les lieux du sinistre, l’équipe du service de sécurité publique de la Ville de Matane a demandé le renfort des pompiers du Service régional de sécurité incendie de La Matanie et du service d’incendie de la Ville de Mont-Joli.

Malgré les efforts de lutte de 35 pompiers, l’incendie s’est rapidement propagé à tout le bâtiment.

Dès les premiers instants, l’équipe municipale de la sécurité civile a évacué tous les résidents des zones à risque de contamination aérienne, les policiers de la SQ.

Le rayon d’évacuation s’étendait sur plusieurs kilomètres, notamment en raison du risque d’intoxication à l’ammoniac. Les clients de l’hôtel Quality Inn de Matane, situé en face de l’usine, ont également dû être évacués. Un centre d’aide aux sinistrés avait été implanté à l’école secondaire de Matane. L’événement n’a fait aucun blessé.

 
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