Par
Jérémie Colin
Publié le
17 décembre 2024 à 18h43
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Le dernier conseil municipal de l’année 2024à Marmande, dans le Lot-et-Garonne, se sera déroulée bien plus sereinement que celle du 25 novembre dernier où de vifs échanges entre l’opposition et le premier adjoint, Charles Cillières, ont ponctué la fin de séance.
Si les 41 dossiers présentés aux élus, essentiellement techniques, ont été acheminés en un peu moins de deux heures, l’enchaînement des diverses questions était encore moins animé qu’il y a trois semaines, malgré quelques points de friction.
Trois articles du règlement intérieur cités
Il faut dire qu’en début de séance, Joël Hocquelet a ramené chacun des élus à leurs responsabilités. ” Je n’ai pas la mentalité d’un directeur d’école je ne suis pas non plus habitué à exercer mes fonctions de manière autoritaire », a-t-il déclaré dans son discours d’ouverture.
« J’ai été soldat pendant huit ans et l’autorité me vient naturellement. J’ai eu des subordonnés et des supérieurs, il n’était pas nécessaire de me dire la même chose 36 fois. Malgré plusieurs rappels, je vois bien que ce n’est pas forcément le cas dans cette enceinte, qu’il s’agisse de tous les conseillers, de l’opposition comme de la majorité. »
Le premier édile précise également qu’il en a parlé à Charles Cillières, son premier adjoint, qui était absent excusé puisqu’il représentait la mairie à l’assemblée générale de l’US Marmande rugby. Suite à cela, Joël Hocquelet a donc rappelé trois articles du règlement intérieur qui précisent notamment que le - réservé aux diverses questions en fin de séance est limité à 30 minutes, que 5 minutes sont accordées pour poser chaque question et que celles-ci « ne donnent lieu à aucun débat ni vote ».
Une question sur l’accessibilité en ville
Un rappel de règles qui a le mérite d’être clair. « Désormais, je viendrai avec le règlement, même si ce n’est pas mon état d’esprit et, si nécessaire, nous ferons des rappels. »
Si les débats étaient globalement apaisés, le ton monte forcément lors des trois questions orales posées par l’opposition, et notamment celle de Valérie Pérali qui a interrogé le maire sur l’absence de plan de mise à disposition de la voirie et de l’espace public (PAVE), suite aux travaux de la rue Charles-de-Gaulle et place Clémenceau.
Joël Hocquelet a reconnu qu’il n’y avait « pas de PAVE formalisé et c’est aussi le cas dans d’autres villes » tout en précisant que « la direction départementale des territoires n’a émis aucun commentaire sur ce sujet au cours des travaux. Alors que Valérie Pérali estime qu’il est difficile de se déplacer pour les personnes à mobilité réduite, le maire a voulu la contredire.
« Ce serait un mensonge de dire que c’est aussi confortable qu’un sol lisse, mais je suis allé voir les utilisateurs avec des poussettes, des déambulateurs ou des fauteuils roulants et Je n’ai eu aucun retour négatif. Le lieu reste praticable et conforme. » Un débat qui a dû s’arrêter là, car c’est la réglementation qui en a décidé.
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