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quel rôle pour le RTC dans TramCité ?

Les ententes entre le gouvernement du Québec, la Ville de Québec et CDPQ Infra permettent d’en savoir plus sur le rôle que chacun d’entre eux prendra dans le nouveau projet de tramway québécois, intitulé TramCité. Les négociations ont permis de déterminer que le Réseau de transport de la Capitale (RTC) sera propriétaire des actifs et sera responsable de leur exploitation.

Nous sommes ravis de voir le projet de tramway entrer en phase de planification et surtout que l’accord conclu désigne officiellement le RTC comme opérateur. Cette décision met en valeur l’expertise du RTC et positionne notre organisation comme un collaborateur clé pour l’avenir.indique par courriel, le conseiller et président du RTCMaude Mercier Larouche.

Lundi, lors d’une conférence de presse, deux accords ont été annoncés pour cette phase 1 du Plan de la Ville, désormais estimée à 7,6 milliards de dollars, pour la préparation et la mise en œuvre. La Ville de Québec a également publié trois synthèses décisionnelles sur le sujet.

Les rôles et responsabilités de la Ville ont été définis de manière à contribuer de manière proactive et à profiter de l’expertise des services municipaux et du RTC.» écrivons-nous dans l’un des résumés.

D’autres accords à venir

L’un d’eux évoque notamment un autre accord qui doit être signé d’ici le 15 mars 2025 concernant le gestion des interfacesaffectant ainsi la gestion des relations et des interactions entre les acteurs et la répartition de leurs responsabilités. Cela doit contribuer à minimiser les risques du projet.

Dans les 24 prochains mois, un accord de mise en œuvre devra être ratifié pour répartir les responsabilités des trois parties lors de la phase de mise en œuvre, prévue en 2027. C’est alors que le gouvernement et le RTC pourra travailler sur une autre convention concernant l’exploitation et l’entretien du tramway.

Finalement, Caisse Infra doit cependant prendre en charge une partie de l’entretien des infrastructures. Son PDG, Jean-Marc Arbaud, le compare à un partenariat public-privé, permettant d’avoir un certain retour sur investissement. Nous effectuons des travaux de maintenance pour qu’il y ait un alignement des intérêts, pour dire que ce que nous réalisons doit fonctionner et être maintenu. Ce sont des garanties supplémentaires que nous apportonsil mentionne.

Jean-Marc Arbaud est président et chef de la direction de CDPQ Infra depuis janvier 2021.

Photo : - / Sylvain Roy Roussel

Le syndicat des salariés de RTC est inquiet. Sous-traiter la maintenance à CDPQ Infra et les opérations en amont du projet à une entreprise encore indéterminée est un manque de confiance envers le RTC qui serait pourtant le mieux placé pour faire ce travail en réseau intégré. soutient Caroline Senneville, la présidente du CSNqui représente les salariés du réseau de transport.

Une place dans les commissions

Dans son entente avec le gouvernement du Québec, la Ville s’engage, entre autres, à veiller à intégrer les besoins opérationnels du RTC dans le projet.

Le directeur général et le directeur général des grands projets du RTC siégeront également au comité directeur de la Ville sur l’entente qui en régit la gestion, l’exécution et le suivi.

Ils seront également membres, cette fois sans droit de vote, du Comité de Gestion de l’Interface qui fait le lien entre le Comité de Pilotage de la Ville et celui de Caisse Infra.

Prévu au budget du RTC

Dans son budget 2025, le RTC des services additionnels refacturés d’un montant de 1,8 M$ liés à la mise en place du réseau de transition qui sera en place lors de la réalisation du projet de tramway. C’est une des explications de la hausse des revenus attendue en 2025.

Le budget de fonctionnement du RTC pour 2025 est prévu à 310,7 millions de dollars, soit une augmentation de 24,1 millions de dollars par rapport à 2024.

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Le centre opérationnel de Lebourgneuf a été construit dans les années 1970.

Photo: - / Louis Gagné

Les 80 millions de travaux nécessaires pour reconstruire le centre RTC de Lebourgneuf n’incluent pas le montant de 8,4 millions de dollars qui devra être investi pour la salle de commande de l’éventuel tramway québécois.

 
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