Quel est ce débat public qui s’est tenu à Périgueux ce vendredi ?

Plus d’un an et demi après la sortie du « Livre blanc sur la santé », le syndicat des retraités CGT a terminé sa série de conférences-débats autour de la santé et de l’autonomie ce vendredi 13 décembre, au centre départemental Joséphine-Baker. « Le livre a déjà été présenté ailleurs en Dordogne et nous avons souhaité clôturer les rencontres en marquant le coup », insiste Jacques Teyssier, membre du bureau et animateur.

Réédition d’un ouvrage déjà sorti en 2011, la nouvelle mouture du « Livre blanc santé » visait à dresser le portrait d’un département dégradé sur les questions de santé et d’autonomie. Et lors de cette journée de débat ouverte au public, ces thématiques ont été approfondies par différents intervenants : Sébastien Peytavie, député de la 4e circonscription de Dordogne, Marie-Claude Varaillas, sénatrice, et Pascale Martin, ancienne députée. « Tous les trois ont travaillé sur des questions de santé et d’autonomie. Pascale Martin a par exemple travaillé sur un reportage consacré à la santé mentale des femmes. »

Vers d’autres conférences décentralisées

Outre l’intervention de personnalités politiques, plusieurs témoignages ont été livrés sur scène. Celle d’un retraité malade qui a dû attendre deux ans pour débuter sa chimiothérapie, d’une aide-soignante venue parler de ses conditions de travail dégradées, ou encore d’un soignant racontant les difficultés rencontrées pour accompagner au mieux le patient.

La journée s’est enfin terminée par un moment d’échanges et de propositions. “Nous avons des suggestions pour améliorer les choses sans passer par la privatisation que propose le Gouvernement et qui n’est qu’une manière de faire de la santé un business”, souligne Josette Gosset, coordinatrice du “Livre blanc de la santé”.

Pour continuer d’aborder les thèmes de la santé et de l’autonomie, le syndicat des retraités prévoit poursuivre ses conférences en les décentralisant dans toute la région. « La Dordogne est un territoire avec de nombreux retraités et des problématiques différentes selon les régions », conclut Jacques Teyssier.