Pamiers. « L’Harmonie ou le Milieu des Mondes » a lieu au Carmel

Jeudi dernier, le Carmel s’est une nouvelle fois transformé en une magnifique galerie d’art en accueillant la douzième exposition, en trois ans, intitulée « L’Harmonie ou le milieu des mondes ». Sébastien Gonzalez, directeur des affaires culturelles et du patrimoine, était ravi, pour son anniversaire, d’animer « Hey ! Modern Art & Pop Culture » pour la deuxième fois, sous le regard bienveillant d’Anne Richard, commissaire de l’exposition, qui a réuni sept artistes hors du commun. Comme le dit si bien Sébastien Gonzalez, « Anne défend des artistes qui ont la capacité de concilier l’art contemporain, grâce à une entrée très simple : la beauté, le savoir-faire. Elle a toujours voulu travailler au Carmel sur les notions de création de valeur de Paix, de Bonheur et d’Ouverture ».

Sept artistes, sept univers

Les sept artistes présentent leur univers bien particulier mais ils parlent tous de la même chose, ils militent pour l’Égalité, la Liberté et le Bonheur : il y a de la peinture, de la sculpture, de l’installation. Vous ne pouvez pas quitter cette exposition sans ressentir une connexion particulière, que cela vous plaise ou non.

Selon Anne Richard, « l’art est la voie royale pour réussir à créer la Paix ». La maire, Frédérique Thiennot, s’est dite « ravie » d’accueillir des artistes talentueux au Carmel. “ Pamiers est un lieu où l’art et la culture résonnent fortement et le public ne s’y trompe pas » puisque cette année plus de 16 000 personnes sont venues visiter les différentes expositions auprès de 4 000 scolaires.

Des USA aux Pays-Bas, en passant par le Japon

Lors de ce vernissage, Anne Richard a présenté les artistes en quelques mots. Chris Mars, vit aux USA à Minneapolis. C’est un artiste autodidacte. Il puise son inspiration empathique dans une histoire familiale marquée par la maladie mentale. Handiedan vit aux Pays-Bas et dessine depuis toujours. Elle est considérée comme une figure marquante du surréalisme pop européen. Masayoshi Nanawa, très jeune, a commencé à dessiner en dessinant « ses entités protectrices ». Paul Toupet, sculpteur qui revient pour la deuxième fois, reconnaissable à son appropriation du masque et des tatouages. Gabriel Grun, Argentin, utilise l’imagerie mythologique pour créer des peintures extraordinaires. Mina Mond, dessinatrice, peintre et graveuse présente « Consolation » installée sur l’autel de la petite chapelle qui représente la figure d’Esclarmonde et celle de Sophie. Et Brigitte Lajoinie qui est venue avec deux sculptures « Les Ailes Brûlées » qui représente le mythe d’Icare et « la Femme qui marche » qui évoque les pôles féminin/masculin dans leur rapport au pouvoir.