La NASA a fait une découverte au-dessus de la Terre qui a clairement suscité la méfiance des scientifiques !
C’est une découverte faite par la NASA et plus précisément la Station spatiale internationale (ISS). Grâce à un nouvel appareil, elle détecté quelque chose d’inattendu. En revanche, cette dernière a suscité la méfiance des experts.
Une découverte de la NASA
Grâce à un nouvel outil installé à bord de l’ISS, l’Atmospheric Waves Experiment, les scientifiques ont détecté des ondes atmosphériques jusque dans la mésosphère. Si cette avancée ouvre de nouvelles perspectives, elle soulève également des questions majeures parmi les experts.
L’expérience sur les ondes atmosphériques (AWE) est conçue pour étudier les ondes atmosphériques générées par des événements météorologiques extrêmes. Cet appareil sophistiqué, installé sur l’ISS, a pour mission de scanner la mésosphère.
C’est une couche de l’atmosphère située entre 50 et 90 kilomètres au-dessus de la Terre. En septembre 2023, alors que l’ouragan Helene frappait les États-Unis, l’AWE a enregistré des vagues atmosphériques sans précédent dans cette région.
Les images révélées par l’appareil ont révélé des vagues d’air générées par les vents extrêmes et les précipitations de la tempête. Selon la NASA, ces données prouvent que « l’instrument a la sensibilité nécessaire pour révéler les impacts des ouragans sur la haute atmosphère terrestre ».
Cette découverte établit un lien direct entre les événements météorologiques sur Terre et les couches supérieures de l’atmosphère, souvent considérées comme isolées. « Ces informations nous aident à mieux comprendre comment la météo terrestre peut affecter la météo spatiale »précise la NASA dans son communiqué.
Les experts mettent en garde
La mésosphère est l’une des couches les moins explorées de l’atmosphère terrestre. Elle subit cependant les conséquences des activités humaines. En 2021, une étude avait déjà montré que les gaz à effet de serre entraînaient un rétrécissement progressif de cette région.
Avec des températures avoisinant les -100°C, cette zone reste très sensible aux perturbations. Les ondes atmosphériques observées dans la mésosphère, générées par l’ouragan Hélène, ont modifié la densité de l’air dans cette couche.
Cette altération peut paraître anodine. Mais ce n’est pas sans conséquences selon les experts de la NASA. En effet, les satellites en orbite basse, par exemple, dépendent de la densité de l’air pour maintenir leur trajectoire.
« Même de petites variations dans la mésosphère peuvent perturber les équipements spatiaux utilisés pour les télécommunications ou la navigation »ont alerté certains experts. En effet, ces satellites, indispensables aux services tels que le GPS ou les réseaux téléphoniques, pourraient être affectés par ces phénomènes.
Si cette avancée scientifique est saluée, elle suscite également des interrogations chez certains spécialistes. La capacité d’AWE à fournir des données précises sur les vagues atmosphériques est une réalité. Mais plusieurs experts de la NASA appellent à la prudence.
D’autres recherches à venir
Ces derniers estiment que cette découverte met en lumière la fragilité des infrastructures spatiales. Et ce, face à des phénomènes terrestres de plus en plus fréquents et intenses. Avec le réchauffement climatique, les ouragans gagnent en intensité.
Leurs impacts pourraient se faire sentir jusqu’aux satellites. De plus, certains sont sceptiques quant à la rapidité avec laquelle les informations collectées peuvent être intégrés dans des modèles prédictifs fiables.
L’objectif de la NASA est de mieux anticiper les perturbations pour ajuster les satellites. Mais ce travail pourrait prendre des années. Malgré ces réserves, la NASA reste optimiste quant à l’utilisation de cet appareil.
En exploitant les données AWE, les chercheurs espèrent affiner les modèles prédictifs utilisés. Et ceci, pour anticiper les perturbations atmosphériques. Ces informations pourraient permettre de mettre en œuvre des stratégies d’ajustement. Notamment pour les satellites et autres équipements sensibles.
Diplômée d’une grande école de journalisme et j’ai également un diplôme de préparation apéritive. J’adore écrire et notamment pour Tuxboard, l’équipe est vraiment géniale et les sujets sont très variés même si je préfère écrire sur les médias et aussi les tendances de la mode !
