Il y a Hegerberg lors d’OL – Wolfsburg. (Photo de JEFF PACHOUD / AFP)
Dans ce match sans enjeu, l’OL et Wolfsbourg n’ont pas livré le meilleur du spectacle ce mardi soir à Décines. Le seul but de Daniëlle van de Donk a suffi à Lyon pour réaliser un sans-faute dans cette phase de poules de Ligue des Champions.
Il fallait avoir les nerfs solides ce mardi soir pour ne pas faire l’impasse sur la télévision ni être très bien équipé pour braver le froid qui régnait à Décines. Parce que ce ne sont pas lesOL dans Wolfsbourg qui a fait chauffer l’ambiance pour cette dernière rencontre de la phase de poules de la Ligue des Champions. Pas vraiment une surprise puisque les deux équipes étaient déjà qualifiées pour le tour suivant et que rien ne pouvait changer au classement. Cependant, Joe Montemurro avait confié lundi qu’il ne voulait pas “à prendre à la légère” ce dernier match de l’année 2024 malgré l’absence d’enjeux. On ne peut pas vraiment dire que le sélectionneur australien ait été entendu par ses joueurs, mais peut-on leur en vouloir alors que le travail avait été fait auparavant et que les vacances les attendaient ?
Un tir cadré en première mi--
Pas vraiment, d’autant qu’au terme de ces 90 minutes, l’OL a assuré l’essentiel, à savoir une sixième victoire en six matches de poule (1-0). Il aura cependant fallu attendre la fin du match pour voir le tableau d’affichage enfin débloqué. Entrée à la 71e minute, Daniëlle van de Donk a forcé le verrou allemand dix minutes plus tard de manière spectaculaire après un une-deux avec Kadidiatou Diane (1-0, 81e). Un seul but qui a suffi au bonheur lyonnais dans une rencontre qui avait tout d’un match amical. Les Fenottes ont dominé les débats en première mi--, mais les imprécisions techniques dignes d’un match de reprise ont empêché d’assister à un vrai spectacle.
Diani a tenté sa chance à la fin de la mi--, mais c’était le seul tir cadré après 45 minutes. Assez médiocre puisque l’OL alignait un onze avec seulement trois changements par rapport à Nantes. Des centres manqués, une approximation technique et les quelque 3 000 spectateurs présents n’en ont pas eu pour leur argent. Un match où le travail a été fait, mais dont on ne se souviendra pas.