RENCONTRE. Sœurs jumelles et volleyeuses ukrainiennes, elles rebondissent à Quimper

RENCONTRE. Sœurs jumelles et volleyeuses ukrainiennes, elles rebondissent à Quimper
RENCONTRE. Sœurs jumelles et volleyeuses ukrainiennes, elles rebondissent à Quimper

Sur les hauteurs de Quimper (Finistère), dans le quartier de Braden, les habitants ont l’habitude de croiser des couples de jeunes femmes, en survêtement, aux cheveux longs tirés en arrière. Ce sont les joueurs du club Quimper 29 qui quittent leur logement pour se rendre à la salle de sport. Parmi les joueuses, des sœurs jumelles : Dariia et Mariia Kaplanska.

Prononcez Dasha et Masha. Ils ont quitté leur pays, l’Ukraine, pour extrême-ouest de , Finistère. Ils viennent de fêter leurs 21 anse anniversaire. Quitter l’Ukraine est une première même s’ils ont déjà porté les couleurs bleu et jaune de l’Ukraine au niveau national à l’étranger.

Ils laissent derrière eux un pays en guerre, une famille, une ville, Odessa. Les sœurs jumelles vivent désormais à Quimper. Poursuivre leur rêve qui est devenu réalité : pratiquer un sport de haut niveau. Le club fait partie de la ligue A, l’élite féminine. Son effectif est très cosmopolite : outre une autre compatriote (Diana Meliushkyna), une Tchèque, une Autrichienne, une Portoricaine, deux Finlandais…

Les sœurs ont quitté l’Ukraine faute de club. Ils ont joué simultanément au VK Bukovynka à Tchernivtsi (ouest) et au SC Prometey à Dnipro. Ils jouent au même poste : attaquant-receveur. Le seul petit détail qui permet de les distinguer est que Dasha a une cicatrice sur le front. C’est aussi celle qui s’exprime le plus.

Elle cherche des mots, en anglais. « Tout s’est passé très vite. Nous ne pensions pas partir à l’étranger si tôt mais nous sommes ravis…

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