« Après Rouen, on sentait que rien n’allait être facile », raconte le centre du SU Agen Peyo Muscarditz avant le déplacement à Dax

« Après Rouen, on sentait que rien n’allait être facile », raconte le centre du SU Agen Peyo Muscarditz avant le déplacement à Dax
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l’essentiel
Arrivé au SUA en mars, Peyo Muscarditz s’impose progressivement au sein de l’effectif agenais. Nous avons fait le point avec lui avant le début du dernier bloc de la saison qui verra Agen affronter Dax et Vannes.

Vous avez rejoint le SUA il y a moins de deux mois, comment se passe votre acclimatation ?

D’un point de vue personnel, ça se passe plutôt bien dans le sens où je suis arrivé un peu comme une surprise avec cette proposition qui était inattendue pour terminer la saison. Ma famille est bien installée, j’ai commencé à jouer quelques matches. Je suis content de mes sensations physiques puisque cela fait quatre mois que je n’ai pas joué. Je suis heureux d’avoir retrouvé les terrains.

Vous rejoignez un groupe qui vit une saison pour le moins compliquée. L’adaptation n’est-elle pas plus difficile dans ces conditions ?

A mon arrivée, le groupe n’était pas en difficulté, mais plutôt sous tension. L’objectif était de décrocher un Top 6. Je me suis remis dans le bain avec une victoire serrée contre Rouen. Nous sentions que rien n’allait être facile. On a commencé à douter et on n’a pas réussi à le surmonter et à maîtriser notre jeu pour être maître de notre destin. Au fil du temps, cela est devenu de plus en plus difficile. Pour ma part, il fallait que je donne le meilleur de moi-même pour bien m’intégrer dans ce groupe. Il fallait donner l’exemple, être légitime pour postuler auprès de l’équipe. Il fallait combiner tout cela. Je n’ai pas encore osé me mettre en avant, il fallait que je sois à la hauteur pour aider l’équipe à obtenir de meilleurs résultats. Malheureusement, cela n’a pas été le cas car il y a eu plusieurs défaites.

Il vous reste désormais deux matches. Quels sont les enjeux de la fin de saison ? Vaut-il mieux préparer la suite ?

Il ne faut pas penser à la saison prochaine pour le moment. Il faut avant tout jouer et s’amuser pour retrouver une équipe agenaise attractive. Ensuite être plus serré en défense pour espérer gagner un match car on prend beaucoup de points et c’est ce qui nous coûte des victoires.

Vous affrontez Dax ce vendredi. Un promu qui jouera contre vous sa qualification…

Oui, on aurait pensé en début de saison que les situations allaient s’inverser entre Agen qui est bien implanté en Pro D2 et Dax qui venait de monter. C’est tout le contraire ! Ce sera un match difficile, mais pour les deux équipes. Vous ne devriez pas non plus vous mettre plus en difficulté que vous ne l’êtes. Nous avons tout à y gagner. Nous voulons montrer un bon visage aux titulaires. Pour ceux qui arrêtent leur carrière, pour ceux qui partent dans un autre club. A nous de faire les efforts nécessaires pour rivaliser avec cette équipe.

Comment jugez-vous cette Pro D2 que vous redécouvrez avec Agen ?

Par rapport à il y a cinq ans, la situation est plus homogène. Le niveau a également augmenté même si je n’ai pas encore affronté des équipes de Top 6. Mais d’après les images que je vois, cela semble plus physique qu’avant. C’est une division où beaucoup de jeunes débutent et où les vieux reviennent. C’est un bon championnat qui va continuer à évoluer dans le bon sens.

Lorsque vous analysez le recrutement pour la saison prochaine avec l’arrivée de Sébastien Calvet comme manager, êtes-vous plutôt confiant pour la suite ?

Confiant ? C’est un très grand mot. Nous avons tous les ingrédients pour réussir, mais c’est à nous de réaliser le set de mayonnaise. Tout doit être fait.

Un mot, enfin, sur l’Aviron Bayonnais qui vit une fin de saison stressante en Top 14. Les voyez-vous tenir le coup ?

Ils se sont mis en difficulté en perdant à domicile. Cela reste une équipe de caractère avec des dirigeants qui répondent présents. Ils comptent cinq points d’avance sur Montpellier. Je pense qu’ils parviendront à survivre sans jouer les barrages. Je leur souhaite en tout cas. Sans vouloir comparer le Top 14 à la Pro D2, c’est un championnat devenu également très homogène. D’un week-end à l’autre, tout peut changer. On a longtemps cru que Bayonne serait en mesure de postuler au Top 6, ils tentent enfin de conserver leur place. C’est délicat, il y a une pression psychologique. J’espère qu’ils y arriveront, mais je ne suis pas trop inquiet.

 
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