qui est Léo, forgeron médiéval ? – .

qui est Léo, forgeron médiéval ? – .
qui est Léo, forgeron médiéval ? – .

l’essentiel
Le festival Échos et Merveilles ouvre ses portes au nord de Toulouse et propose une vitrine de 130 artisans. Parmi eux, Léo Charreau, forgeron depuis 17 ans. Pour lui, cette rencontre est l’occasion idéale de partager sa passion en redécouvrant un métier parfois oublié.

Il aurait pu fabriquer « Excalibur », l’épée légendaire du roi Arthur, ou la hache viking du roi Ragnar. Mais en fin de compte, il s’agira peut-être de votre future arme, qu’il fabriquera de ses propres mains. Lui ? C’est Léo Charreau. Dans l’effervescence du festival Échos et Merveilles, son stand se distingue par son savoir-faire artisanal. Forgeron passionné, il façonne habilement des objets comme des armes et des épées tout en prenant plaisir à transmettre son savoir-faire à un public curieux dans son atelier « Zant’Art », situé dans le Lot.

Pourtant, derrière la flamme de sa forge en forme de chaudron, Léo reconnaît les enjeux de son métier. Bien qu’il s’épanouit dans la forge, ce ferronnier d’art avoue qu’il lui est difficile de vivre uniquement de ce métier. “Je réalise aussi des rampes et autres projets pour répondre à mes besoins, sinon il faudrait que j’aie une boutique au coeur de la cité de Carcassonne pour me permettre de fabriquer et vendre uniquement des objets médiévaux”, confie-t-il.

Forgeron : un métier oublié ?

Le forgeron témoigne malgré tout de la renaissance progressive de son métier, autrefois négligé. « Il fut un temps où être forgeron était rare. J’ai appris mon métier il y a 17 ans en autodidacte en trouvant des informations sur Internet. Même si je dois dire qu’aujourd’hui, les temps changent», sourit Léo Charreau. Il souligne notamment le regain d’intérêt pour les métiers traditionnels, notamment après l’incendie de Notre-Dame de Paris, où les forgerons ont retrouvé une place centrale.

Et puis pour ceux qui se fondraient dans le paysage si on remontait plusieurs siècles en arrière, « être forgeron au Moyen Âge permet de rester un grand enfant », s’amuse-t-il.

Au-delà de l’aspect festif, Échos et Merveilles joue un rôle crucial dans la préservation et la promotion des métiers anciens et de la passion qui en découle. Léo Charreau, tel un gardien du feu, espère que ces rassemblements contribueront à faire revivre des métiers oubliés et à susciter de nouvelles vocations.

Où trouver « Zant’Art » au festival ?

Au cœur du parc Le Bascala, face à la salle de concert et légèrement surélevé, se trouve le stand de Léo Charreau, du 8 au 12 mai. Devant un grand chapiteau, « Zant’Art », l’aire de jeux du forgeron exposera les visiteurs au plus l’essence de son travail et tout cela est déguisé. Plusieurs objets médiévaux seront disponibles à la vente. Elle proposera également des activités et des moments d’échange entre passionnés de fantaisie médiévale ou de forge, le tout centré autour de sa forge qui sort de l’ordinaire et du côté traditionnel, car il s’agit en réalité d’un chaudron qui lui a été offert par ses amies sorcières. . Les circonstances idéales pour rester dans le thème fantastique.

 
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