Immortel, le Real Madrid rejoint Dortmund en finale

Le Real Madrid a récidivé. Une fois de plus (on ne sait plus compter), les Merengues sont revenus de l’enfer pour écrire un happy end. Le scénario a beau se répéter année après année, il ne cesse d’étonner, d’étonner, d’étonner. Indéniablement, ce club a l’Europe dans les veines. Cela se reflète dans son palmarès sans égal, mais aussi dans sa capacité à se transcender dès que l’ambiance se tend.

Ce mercredi soir, le Real Madrid entrevoyait l’élimination. Une semaine après son nul à Munich contre le Bayern (2-2), il pensait se rendre au Santiago Bernabéu. Mené dès la 68e minute, suite à une frappe magistrale d’Alphonso Davies, il a poursuivi le score jusqu’à la 88e minute. Avant de complètement renverser la situation.

Imperial Neuer… jusqu’au 88e

Habitués à punir leurs adversaires en contre, les joueurs de Carlo Ancelotti ont été pris à leur propre piège mercredi. Le Bayern est arrivé dans la capitale espagnole avec des intentions prudentes, laissant l’initiative du match aux locaux. Ces derniers se sont longtemps heurtés à un immense Manuel Neuer. Le gardien de 38 ans a réalisé quatre arrêts monumentaux. Il est intervenu deux fois devant Rodrygo, à bout portant (13e) et sur coup franc (59e), et deux fois devant Vinicius, sur un centre entrant (40e) puis une frappe puissante sous la barre (60e). Le duo brésilien, intenable, a signé deux autres occasions majeures : Vinicius a fait trembler le poteau (13e) tandis que Rodrygo a un peu trop croisé sa tentative (55e).

En face, Andriy Lunin n’était pas en reste. Bien que moins sollicité, le gardien du Real a brillé devant Harry Kane (28e, 54e) et Jamal Musiala (66e). Il n’a cependant rien pu faire sur le premier but de Davies. Le Bayern a même frôlé le break, Kim Min-jae trouvant la barre de la tête (82e).

Super-héros Joselu

Mais le Real Madrid ne s’avoue jamais vaincu et sait profiter de chaque miette qui lui reste. Jusque-là impérial, Manuel Neuer a fait le trou en ratant une frappe lointaine de Vinicius. Joselu, grand remplaçant à l’avant-centre, se lançait alors pour transformer cette offrande en but (88e).

Trois minutes plus tard, il faisait encore trembler les filets en transformant un centre tendu d’Antonio Rüdiger (90e+1). Un but validé après intervention du VAR. Le Bernabéu sombrait dans la folie.

Club le plus titré de l’histoire de la Ligue des champions (14 victoires), le Real Madrid sera en lice pour remporter la compétition pour la sixième fois lors des onze dernières éditions. Stratosphérique.

Le Bayern, de son côté, s’apprête à boucler sa première saison blanche depuis 2012. Tombé de son piédestal en Allemagne où il n’a remporté ni le championnat, ni la Coupe, ni la Supercoupe, le club bavarois va ouvrir une nouvelle ère cet été, avec le départ de Thomas Tuchel.

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