« Josua Tuisova est presque inarrêtable… Il en faut deux, voire trois pour le renverser »

« Josua Tuisova est presque inarrêtable… Il en faut deux, voire trois pour le renverser »
Descriptive text here

A Auxerre et face à l’Aviron Bayonnais, Antoine Gibert dirigera le jeu du Racing 92 ce week-end et s’appuiera, en extérieur, sur un fort renfort…

Ce week-end, en raison du concert de Taylor Swift à Paris-La Défense-Arena, le Racing 92 affrontera Bayonne à Auxerre. Que savez-vous du stade Abbé-Deschamps?

J’y suis allé il y a quelques semaines, pour un match de l’AJA (AJ Auxerre). Le terrain est magnifique : rasé de près, très cool, un vrai terrain de football en fait… Les tribunes sont également très proches des lignes de touche, ce qui a donné une ambiance de feu ce soir-là. Je suis très excité d’y jouer samedi.

L’AJA devrait prochainement monter en Ligue 1. Est-ce un club dont vous suivez l’actualité ?

Mon père habite à Montargis (Loiret), pas très loin. Quand j’étais petit, j’étais un peu supporter du club auxerrois. J’ai adoré Djibril Cissé (ancien attaquant de l’AJA, NDLR), dont je portais le maillot devant la télé.

Pour autant, ces délocalisations ne fragilisent-elles pas l’équipe dans le sprint final du championnat ?

Nous adorons jouer à Paris-La Défense-Arena : c’est notre stade, une surface que nous aimons et les conditions y sont plus que parfaites. Mais nous connaissons le problème depuis longtemps et il n’y a donc pas de surprise. On joue là où le vent nous emmène, sans se poser de questions.

D’accord.

De toute façon, à ce stade de la saison, il n’y a plus d’excuses. Il faut gagner le plus de matches possible et assurer cette qualification.

Josua Tuisova, blessé au genou depuis six mois, devrait probablement débuter. Que pouvez-vous nous en dire ?

Ces derniers mois, nous avons beaucoup pris soin de lui pour qu’il s’intègre au mieux dans l’équipe et qu’il soit le plus à l’aise possible dans ce nouveau système de jeu. […] Au Racing, je n’ai que de très gros joueurs à mes côtés, je n’ai rien à redire. Mais quand on ne sait pas trop quoi faire du ballon et qu’on a Josh à l’extérieur, le choix est un peu plus facile…

Est-il vraiment si difficile à aborder ?

Ce n’est pas qu’il soit « si difficile » à affronter. Il est presque inarrêtable… Il en faut deux, parfois trois, pour l’abattre. On le surnomme « le bus », ce n’est pas pour rien.

Vous avez vécu au sein du groupe France l’hiver dernier, sans toutefois pouvoir obtenir de casquette. Que retenez-vous de cette expérience ?

C’était déjà beaucoup de fierté. Tout était nouveau et j’étais super excité. Ce qui a été plus difficile en revanche, c’est le retour en club : par exemple, je n’ai pas été bon du tout contre Bordeaux en championnat. Mais durant cette période, j’ai beaucoup appris sur moi-même ; Je n’en retire que du bon.

Pensez-vous être loin des trois meilleurs ouvreurs du Top 14, Romain Ntamack, Matthieu Jalibert et Thomas Ramos ?

Je me concentre sur moi et sur mon club. La nouvelle, c’est Bayonne, une équipe redoutable à mes yeux : aujourd’hui, Aviron est douzième mais ce classement ne reflète pas du tout la vraie valeur de ce club. Bayonne est l’une des meilleures attaques à l’extérieur, s’appuie sur un attaquant (Camille Lopez) avec un taux de réussite de 90%, possède les rucks les plus rapides du Top 14 et l’un des meilleurs alignements du championnat. Nous avons été prévenus.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Obstacle médico-légal et autopsie à venir après le décès d’un trentenaire à son domicile de Nevers
NEXT Résultats du repêchage de la LCF 2024 – Kevin Mital avec les Argonauts