Carlo Ancelotti, semble invincible

Carlo Ancelotti, semble invincible
Carlo Ancelotti, semble invincible

Si l’histoire devait trancher, elle n’hésiterait pas. La Ligue des Champions comme théâtre, le Real Madrid sur scène et Carlo Ancelotti aux commandes: le Bayern Munich repart avec un gros désavantage lors de sa demi-finale retour, mercredi au Santiago Bernabeu. Après le match aller 2-2, la voie semble libre pour les Madrilènes. D’autant que leur entraîneur semble insensible à la question.

Ce n’est pas ce que Carlo Ancelotti met le plus en avant. Moins inventeur que Guardiola, il n’en demeure pas moins que l’Italien a toujours évolué. A l’époque de l’AC Milan, son « sapin de Noël », avec Pirlo placé comme leader devant la défense, avait été innovant. Puis au Real il a surtout adapté son approche à ses joueurs. Quitte à placer Bellingham en faux n°9 pour permettre à Vinicius et Rodrigo de briller dans la profondeur.

C’est parce qu’il a tout gagné ou presque qu’on prête plus à Carlo Ancelotti qu’à n’importe qui d’autre. A bientôt 65 ans, il compte quatre Ligues des Champions : deux avec l’AC Milan (2003 et 2007) et deux avec le Real Madrid (2014 et 2022). Évidemment, personne n’a jamais fait cela aussi bien. C’est sur la scène européenne qu’il est le plus performant, où son expérience lui permet d’aborder les matchs mieux que n’importe quel autre technicien.

Avec Carlo Ancelotti, peu importe l’enjeu, la concurrence encore moins. L’instant semble lui échapper, pour ne jamais l’atteindre. Il est là, posté devant son banc, donnant les quelques consignes qu’il a à donner. L’agitation est rare, l’irritation quasiment interdite. Avoir Ancelotti avec soi, c’est le sentiment de vivre dans un monde sans bouleversements. C’est le calme de l’Italien qui le caractérise le plus. Et cela rayonne auprès de ses joueurs. A l’image du quart de finale face à Manchester City, où ils ont fait la différence aux tirs au but.

La semaine dernière, Carlo Ancelotti était interrogé sur son rôle d’entraîneur : « Il existe deux types de managers : ceux qui ne font rien et ceux qui font beaucoup de dégâts. J’essaie d’être parmi les premiers. Une manière de dire que nous ne sommes pas très interventionnistes, de mettre en avant ceux qui sont sur le terrain plutôt que de devoir les contraindre. Mot clé : confiance. Ancelotti est là pour les guider puis les soutenir. Pas pour se faire briller. A ce niveau, c’est peut-être la meilleure recette.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Cécile Kohler, otage en Iran depuis deux ans
NEXT Explosion dans une résidence près de La Rochelle, un blessé grave, pompiers charentais sur place