La saison se terminera ce jeudi pour les huit équipes promises à regarder les barrages à la télévision. Le prochain Championnat ne débutera que le 21 septembre, soit dans quatre mois et demi, une éternité dans le sport de haut niveau. ” Il y a pas mal de trêves internationales, ce n’est pas facilejuge Sylvain Carric, le directeur sportif du DFCO. Si celle de fin mai ne me dérange pas, celle du 10 au 20 juillet (qualifications Euro 2025), juste pendant les vacances, ce n’est pas très respectueux pour les clubs… Il n’y a aucune logique, c’est complètement absurde ! A la reprise, le 24 juillet, les internationaux ne seront pas là. »
“Comment peux-tu gérer les filles?” Les conserver jusqu’au 15 juin sans Championnat ? Avons-nous pensé à cela ? »
David Fanzel, directeur sportif de Fleiry
Pour le leader dijonnais, avancer la date de reprise de la D1 aurait permis de glisser cette période internationale de juillet dans la phase de préparation, ce qui aurait été moins dommageable. ” La première journée se jouera si tard à cause des JO et de la Coupe du Monde U20 (31 août-22 septembre), précise David Fanzel, directeur sportif de Fleury. Comment gérer les filles ? Les conserver jusqu’au 15 juin sans Championnat ? Avons-nous pensé à cela ? »
Du côté de Reims, Amandine Miquel et son staff ont accepté d’y aller jusqu’au 25 mai. Au-delà, ils craignaient un manque d’intérêt de la part de joueuses privées de compétition. ” Nous sommes sur l’un des plus gros trous jamais vuspeste Miquel. On reprendra le 8 juillet mais on se préparera en deux temps et ils auront encore des vacances début août. » Du point de vue de la professionnalisation, il serait bien, en effet, que le calendrier, bien sûr dépendant des dates internationales, ne donne pas l’impression d’être amateur.
