Voici quand la flamme olympique passera près de la Belgique (cartes)

Voici quand la flamme olympique passera près de la Belgique (cartes)
Voici quand la flamme olympique passera près de la Belgique (cartes)

LLe parcours de la flamme olympique est encore long. Après un voyage de neuf jours en Grèce et une lente traversée de la Méditerranée à bord d’un trois-mâts d’époque, elle a finalement posé ses valises sur le territoire français. Elle est arrivée à Marseille ce mercredi 8 mai. Les premières festivités qui se déroulent dans la cité phocéenne ne sont qu’une mise en jambes. Pour terminer son marathon à Paris, le symbole olympique doit encore traverser environ 65 territoires (dont cinq d’outre-mer), 400 villes et 65 festivités et événements sportifs de clôture.

Le parcours de la flamme est loin d’être un détail dans l’organisation des Jeux chez nos voisins français. Allumée dans le sanctuaire d’Olympie en hommage aux Jeux de la Grèce antique, elle passe entre les mains d’une myriade de porteurs avant d’annoncer le lancement des JO ce 26 juillet sur la Seine à Paris. Quelque 10 000 relayeurs (dont 3 000 collectivement) sont sélectionnés pour porter l’objet pendant environ quatre minutes sur une distance de 200 mètres. 30% des porteurs sont sélectionnés par l’organisation et le mouvement sportif, un autre tiers par les sponsors du relais de la flamme BPCE (banque et assurance) et Coca-Cola, un autre tiers par les autres partenaires des JO. Les 10 % restants sont choisis par les territoires accueillant la flamme.

Un voyage en Belgique ?

Après les festivités de la journée, elle débutera son « relais 7 000 x 200 mètres » dans le sud de la France. De grandes villes comme Toulon, Montpellier, Carcassonne et Toulouse sont au programme. Il se dirigera ensuite vers la Dordogne, la Charente, la Vendée et arrivera vers le 7 juin dans le Finistère pour son 27e scène. Depuis Brest, elle poursuivra son voyage diplomatique en bateau pour rejoindre, entre autres, la Guyane et la Réunion (territoires français d’outre-mer).

AFP.

La flamme olympique va enfin regagner la France métropolitaine après neuf jours de mer. Après une attaque venue de l’est de la France, il regagne enfin la mer du Nord. Nous ne sommes que le 2 juillet, pour le 46e étape, que les « transmissions de témoins » auront lieu à la frontière belge. Après un arrêt à Tourcoing (à côté de Mouscron), le relais célébrera la ville de Lille. Selon le site Internet de l’organisation, les célébrations auront lieu sur le Champ de Mars, de 15h30 à 19h45.

Après son passage dans le Nord, le paresseux fera route vers Paris pour visiter notamment les châteaux de Versailles ou de Chambord et une série d’autres lieux emblématiques de la capitale. Elle se terminera en grande pompe sur la Seine le 26 juillet pour une cérémonie d’ouverture qui, pour une fois, n’aura pas lieu dans un stade olympique.

Une course de fond qui se déroule rarement sans incidents

De par son importance symbolique, le parcours de la flamme s’apparente à celui d’un chef d’État. Lors de son dernier passage à Paris en 2008, la flamme olympique avait été témoin d’affrontements entre militants et forces de l’ordre. Sur fond de tensions entre la Chine, organisatrice des Jeux, et le Tibet, des militants pro-tibétains ont perturbé son passage. A plusieurs reprises, le relais a été abrité dans un bus de sécurité.

De nombreuses mesures de sécurité seront déployées à chaque étape. Au moment de l’annonce du tracé en juin 2023, des sources proches de Cojo affirmaient déjà à l’AFP que “certaines personnes risquent d’essayer quelque chose, que des militants d’Extinction Rebellion ou on ne sait où vont jeter des choses sur le feu, pour bloquer le tracé”. Nous en avons évidemment tenu compte. » Compte tenu des préavis de grève déjà déposés par les syndicats français le 10 avril, il est difficile d’imaginer un parcours sans surprises.

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