Dans les coulisses de la victoire historique des basketteurs dieppois

Dans les coulisses de la victoire historique des basketteurs dieppois
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Par Philippe Beaufils
Publié le

8 et 24 mai à 12h16

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Il n’y a pas assez de superlatifs pour décrire ce que les basketteurs de Dieppe ont réalisé samedi soir à la Maison des sports.

Même si cela semble facile en raison de l’ampleur de l’écart, cette victoire n’a pas été si simple.

Clairement battue à Bihorel, l’équipe de Calais n’est pas venue à Dieppe en victimes expiatoires.

Il suffisait de lire les mots de Sullivan Cazalon dans la presse des Hauts-de-France pour le savoir.

Sincérité ou Méthode Coué, il n’en demeure pas moins que le technicien calaisien a notamment évoqué une formation dieppoise nettement moins expérimentée que celle de Bihorel et un mouvement plus à la portée de ses joueurs.

“C’était la saison ou jamais”

Le staff technique de Dieppe a pris note de ces commentaires, mais pas les joueurs comme indiqué Olivier Renouf, un des assistants de Michel Gomez.

« Il y avait suffisamment de pression sur les épaules des filles sans vouloir en rajouter. Sullivan Cazalon était dans son rôle et a tenté de trouver les arguments pour motiver ses joueurs. On en a eu d’autres après avoir bien préparé le match, notamment avec une séance vidéo comme pour pratiquement tous les adversaires cette saison.

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Dieppe a ainsi mené les débats de bout en bout avec un Jasmin Rachal d’une adresse en trois points déconcertante qui n’a pas surpris Michael Gomez.

« La pression n’a pas vraiment d’effet sur elle, car elle avait l’habitude de jouer des matchs avec beaucoup de pression aux États-Unis. C’est un pur shooter et après une passe un peu moins bonne, je savais qu’elle serait là quand nous avions besoin d’elle.

La joie de la capitaine Julie Barber ©Les Infos

Un autre fait symbolique samedi est Julie Barbier qui a marqué les cinq derniers points du match.

UN capitaine radieux quelques instants plus tard.

«C’était la saison ou jamais. Nous avions le groupe pour réussir. Je pense que la défaite de Trégueux était un mal pour un bien. Elle a montré que nous n’étions pas à l’abri. Nous nous sommes remis au travail pour la suite que nous connaissons. Formant un groupe qui vit bien, sur et en dehors du terrain. Ces derniers jours, malgré tout ce qu’on entendait, l’important était de rester concentré sur notre objectif. Monter c’est super et pour la fin de ma carrière, le rêve serait de remporter le titre national « .

“Nous avons mérité ce qui nous est arrivé”

La fin de sa carrière est loin puisqu’elle vient de vivre sa première saison sous le maillot dieppois.

Nohéa Stoelzaed il l’a vécu avec intensité dans la position difficile de meneur de jeu.

« Je me suis très bien intégré rapidement et je suis très content de notre parcours. On a beaucoup travaillé pour y arriver et je suis fier de nous tous. C’est vrai que c’était compliqué pour moi de gérer l’équipe, mais les filles m’ont aidé et ça s’est bien passé.

Travail et rigueur sont aussi des mots qui viennent dans la bouche de Mwinda Mukengé.

« Nous l’avons fait et nous avons mérité ce qui nous est arrivé, car nous avons travaillé pour cela avec la rigueur imposée par l’entraîneur. Attention, ce n’est pas fini. Nous allons jouer les deux derniers matches de barrage pour les gagner et préparer au mieux le carré d’as. Ce serait tellement bien.

C’est le même objectif qui est décrit par Ramata Daou qui ne veut surtout pas tirer le couvert malgré un nouveau service XXL.

” C’est le collectif avant tout qu’il faut mettre en avant. Le match contre Calais s’est très bien passé, car nous avons su respecter les consignes du coach. L’objectif est atteint, mais avec les filles nous ne voulons pas en rester là et nous donnerons tout pour être champions de France » ;

Jasmine Rachal s’est montrée très adroite face à Calais avec six paniers à trois points, dont quatre au premier quart-temps. ©Les Informations Dieppoises

Parmi les plus expansifs pour exprimer la joie, Vanessa Chandelier revient sur une saison un peu inhabituelle pour elle, avec des hauts et des bas.

« C’est ma saison de retour après une opération des ligaments croisés. Cela n’a pas été facile, mais je n’ai jamais abandonné. C’est vrai que j’ai mis pas mal de temps à revenir et à retrouver toutes mes forces, mais j’ai eu un déclic et puis, c’est reparti. Être heureux n’est pas un mot assez fort pour exprimer ce que je ressens ce soir.

« Je suis fière des filles, de Michel et du staff aux petits soins »

Le dernier mot revient à Boris Desjardinsun président qui, comme tout au long de la saison, a vécu le match dans un petit coin de la salle.

Au coup de sifflet final, il a eu du mal à contenir son émotion après avoir serré Michel Gomez dans ses bras.

« Je suis fier des filles et bien sûr de Michel (Gomez) et de son staff. Une fois de plus, le travail paie. Nous avons mis les moyens pour construire ce groupe qui répondait à nos attentes. Je veux aussi impliquer tous nos partenaires publics et privés, car c’est aussi leur victoire. C’est la victoire de tout un club, supporters et public très, très nombreux ce soir. J’espère qu’on leur a fait plaisir et qu’ils reviendront nous voir la saison prochaine en Nationale 1. Ce sera difficile, mais nous travaillons avec Michel (Gomez) pour développer la meilleure équipe possible ou du moins la plus compétitive possible » .

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