La Fouine parle de la mise en scène dans les shows rap ! (VIDÉO) – .

La Fouine est rare sur les plateaux de télévision. Mais ces dernières semaines, le rappeur originaire de Trappes a fait un retour médiatique qui n’est pas passé inaperçu. Le jeudi 25 avril, lors de la cérémonie des Flammes en direct du Théâtre du Châtelet, il s’est illustré lors d’un medley de 7 minutes dans lequel il a revisité plusieurs de ses classiques comme Tais-toi, ça fait mal, Hamdoulah c’est bon, My Best en compagnie de Zaho Et Qui peut m’arrêter ?. Suite à cette pesée lors de cette cérémonie, ses streams ont bondi de 152% sur Spotify.

Récemment, l’artiste de 42 ans a annoncé un rendez-vous à l’Accor Arena, le 8 avril 2025, pour la première fois de sa carrière. Celui-ci a été mis en vente et était déjà épuisé en 10 jours. Laouni Mouhid, de son vrai nom, annonce alors une deuxième date, prévue au lendemain de la première émission : le 9 avril 2025.

Ce lundi 6 mai, le rappeur était l’invité d’Anne-Elisabeth Lemoine dans C à toi. L’animatrice de France 5 est revenue sur son futur concert dans cette grande salle parisienne.“A Bercy, il n’y aura pas d’écran géant ni de feu d’artifice parce que vous êtes un gars démodé”, a souligné Babeth. “Nous allons essayer de combiner les nouvelles technologies avec ce qui fait un bon spectacle. Aujourd’hui, c’est vrai que quand je vais voir de grands artistes du rap américain ou français, je vois qu’ils mettent beaucoup l’accent sur les grands écrans, je vois qu’ils font plein de feux d’artifice, des voitures qui volent, des arbres qui s’éclairent et j’ai l’impression que c’est pour masquer la pauvreté artistique d’un artiste”, a estimé La Fouine, dont la relation avec Booba est connue pour être plutôt tendue.

Et La Fouine continue : «J’aime les artistes à l’ancienne, Jacques Brel, Edith Piaf, James Brown, les gens qui n’avaient qu’un micro, une poursuite et leurs musiciens en qui ils avaient confiance..

Le rappeur remarque alors un lien entre le rap et les artistes prestigieux qu’il vient de citer : «J’ai l’impression que le rap est un digne descendant de la musique de Jacques Brel, il décrit une époque. Aujourd’hui, quand j’écoute du rap, je connais le milieu : c’est le témoignage d’une époque.