les deux femmes mises en examen et bannies du département

les deux femmes mises en examen et bannies du département
les deux femmes mises en examen et bannies du département

Cinq œuvres taguées et une broderie volée. C’est le résultat de l’action revendiquée par l’artiste performance Deborah de Robertis sur ses réseaux sociaux et menée par trois femmes, ce lundi 6 mai, au Centre Pompidou-Metz. Parmi les œuvres taguées du slogan « Me Too », la peinture sur verre de Gustave Courbet, L’origine du monde. Quant à la broderie volée, il s’agit d’un petit format d’Annette Messager, Je pense que oui, je suis nul (34 x 31 cm).

Deux des femmes impliquées dans cette action ont été rapidement interpellées par la police et placées en garde à vue. Ce mardi 7 mai, le parquet de Metz a annoncé l’ouverture d’une information judiciaire, indique le procureur, Yves Badorc. Les deux femmes, âgées de 38 et 29 ans, ont été entendues cet après-midi par le juge d’instruction chargé du dossier. Un troisième est toujours recherché.

A l’issue de cet entretien avec le juge d’instruction, ils ont été mis en examen des chefs de dégradations de biens culturels commises lors d’une réunion et de vol de biens culturels lors d’une réunion, a indiqué le procureur. Ils sont tous deux placés sous contrôle judiciaire et bénéficient de plusieurs interdictions, dont une interdiction départementale de la Moselle et une interdiction de contact entre eux. Ces derniers ne sont pas domiciliés au sein du département.

Ce contenu est bloqué car vous n’avez pas accepté les cookies et autres traceurs.

En cliquant sur ” J’accepte “des cookies et autres traceurs seront placés et vous pourrez visualiser le contenu (Plus d’information).

En cliquant sur “J’accepte tous les cookies”vous autorisez le dépôt de cookies et autres traceurs pour le stockage de vos données sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

Vous pouvez retirer votre consentement à tout moment en consultant notre politique de protection des données.
Gérer mes choix


J’accepte
J’accepte tous les cookies

Quelles sont les sanctions encourues ?

Ces derniers sont accusés notamment des délits de dégradation de biens publics et de vol de biens publics lors d’une réunion. La première infraction est punie de sept ans de prison et de 100 000 euros d’amende, mais peut être portée à dix ans de prison et 150 000 euros d’amende lorsque l’infraction est commise par plusieurs personnes (auteurs ou complices). Quant au vol de broderies, la peine encourue est de dix ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende lorsque le délit est commis en réunion.

#Français

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV comment le dernier abattoir des Landes a été sauvé de la disparition
NEXT La FIFA parle d’un « festival » mondial des moins de 15 ans