Pas de « fusion », mais une « harmonisation » entre CBC et Radio-Canada, affirme sa présidente Catherine Tait

Pas de « fusion », mais une « harmonisation » entre CBC et Radio-Canada, affirme sa présidente Catherine Tait
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OTTAWA — Le rapprochement entre Radio-Canada et CBC ne se fera pas au détriment du secteur francophone, jure sa présidente Catherine Tait, qui parle d’une « harmonisation » plutôt que d’une « fusion » entre les deux secteurs.

« La remise en question de la fusion des deux services n’est pas du tout dans nos pensées. On parle d’harmoniser des services ou des technologies, des plateformes, ce type de solutions. Nous ne parlons pas du contenu, ce n’est pas du tout sur la table», a assuré mardi Catherine Tait aux députés en commission parlementaire à Ottawa.

« Pour moi, fusionner, c’est mutualiser nos services. Harmoniser, c’est travailler ensemble et trouver des solutions ensemble », a-t-elle ajouté aux médias après sa comparution.

La Presse rapportait la semaine dernière que la haute direction de CBC/Radio-Canada travaillait sur un plan de transformation qui prévoit la mise en commun des ressources des services anglais et français. Il n’est pas exclu ni décidé que la programmation et la gestion soient affectées, rapporte le quotidien québécois. Mais en commission mercredi, Catherine Tait a réfuté qu’un tel scénario puisse avoir un impact sur la programmation et la gestion.

« L’indépendance éditoriale de CBC et de Radio-Canada demeure un principe fondamental de nos services (…) Je vous jure que la force de Radio-Canada et l’importance de Radio-Canada pour le fait français et la langue française restent au cœur de tous. nos réflexions », soutient-elle.

L’entreprise publique partage déjà plusieurs éléments tels que le département financier, les équipements, les infrastructures et les ressources humaines. Alors, quels secteurs, outre la programmation et le contenu, pourraient être réunis, a demandé le commissaire Tom Kmiec ? Le vice-président de la société d’État, Marco Dubé et Catherine Tait, ont tour à tour cité les technologies, la plateforme web et même les systèmes de production comme exemples de secteurs.

«Il reste plusieurs endroits dans l’organisation où on pourrait travailler plus étroitement, ce qui n’est pas la programmation», estime M. Dubé.

Il n’est pas non plus question d’avoir un seul gestionnaire pour le service français et anglophone, a confirmé Catherine Tait aux médias.

Le modèle des stations hors Québec «est l’exemple parfait de la façon dont CBC et Radio-Canada peuvent collaborer», estime Marco Dubé.

« Si nous sommes capables d’offrir des services en français dans les communautés hors Québec, c’est parce que nous sommes capables de tirer le meilleur parti des ressources dans les gares où francophones et anglophones travaillent côte à côte. d’autres à produire une programmation entièrement distincte, indépendante et différente et qui répond adéquatement aux besoins des marchés. »

La ministre du Patrimoine canadien Pascale St-Onge doit revoir la structure financière, la gouvernance et le mandat de Radio-Canada, tandis qu’une nouvelle directrice doit être nommée avec Catherine Tait qui partira en 2025.

« Il n’est pas question que la programmation de langue française, que ce soit au Québec ou à l’extérieur du Québec, devrait ou sera affectée par une quelconque modernisation de CBC/Radio-Canada. Ils ont des obligations en vertu de leur mandat, et ensuite ils continueront à les respecter », a déclaré mardi le ministre aux médias.

 
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