voici pourquoi il est peu probable que la situation s’améliore

Dans Occitanielà Lozère et Gers font partie des départements les moins aisés. Mais dans le Tarn-et-Garonne aussi, le médecins ne sont pas assez nombreux. En 2023, selon Etude INSEE249 médecins y exerçaient pour 100 000 habitants (la moyenne régionale étant de 351 médecins).

Pas assez de généralistes ou de spécialistes

En détail, pour généralistes, on en compte 123 pour 100 000 habitants (contre 157 en Occitanie) ; et pour le spécialistes, on en compte 126 pour 100 000 habitants (contre 193 en Occitanie). Les chiffres concernant le dentistes et le pharmaciens sont également inférieurs à la moyenne régionale.

Une partie importante de la population est éloignée des principaux services médicaux, notamment dans les bassins de Saint-Antonin-Noble-Val, Négrepelisse et Lafrançaise. Dans le Tarn-et-Garonne, 20 % de la population habite à plus de 30 minutes d’une maternité (15 % en Occitanie) et 10 % à plus de 30 minutes d’un service d’urgence (8 % en région).

Une population vieillissante

Et ce constat ne devrait pas s’améliorer. En cause : le Vieillissement de la populationet celui des médecins eux-mêmes.

Selon les projections, le nombre d’habitants âgés de 75 ans ou plus atteindrait 17% de la population en 2040 contre 11% en 2020. Ce vieillissement de la population va accroître les besoins de soins alors que l’offre est aujourd’hui faible.

Enfin, la question de renouvellement générationnel médecins se lèvent : dans le département, quatre médecins généralistes, et plus de trois spécialistes sur dix ont 60 ans ou plus.

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